Aller au contenu

Roulez tranquille ! VINCI innove pour vous simplifier l'autoroute :

ASF  : grève aux péages Toujours fer de lance des revendications au sein des Autoroutes du Sud de la France malgré « les pressions » et «  la discrimination syndicale » – on se souvient ici de ’l’affaire Galano’, notamment – la CGT soutient le mouvement de grève initié depuis une semaine et qui prend fin ce samedi à 6 h, des salariés de la filière péage du district de Rivesaltes. Un service de quelque 70 personnes, sur 170 salariés sur le district. Une grève discrète – « Impossible aujourd’hui d’approcher des barrières de péages, ne serait-ce que pour distribuer des tracts, sans risquer le licenciement immédiat » , témoigne un syndicaliste -, mais qui en dit néanmoins long sur « le ras-le-bol » des salariés soumis, disent-ils, à une dégradation continue de leurs conditions de travail depuis la privatisation en 2006 des ASF et le rachat par le groupe Vinci.« L’automatisation à outrance des péages a généré une diminution drastique des effectifs, explique Patrick Gadbin, délégué régional CGT. 1 400 emplois supprimés sur l’ensemble des ASF, près d’un quart sur le district de Rivesaltes ». Management local mis en cause. La CGT interpelle le gouvernement sur ces suppressions de postes, qu’elle met en parallèle avec les 820 millions d’euros de bénéfices de Vinci autoroutes en 2011, la hausse de 6 % des rémunérations de ses dirigeants et le + 17 % pour le PDG d’ASF, Pierre Coppey. A ses revendications générales, les salariés ’péage’ de Rivesaltes ajoutent le management local : « L’interdiction de prendre trois semaines de congés ou plus en juillet et août a fait déborder le vase  » , note Patrick Gadbin. Outre « le remplacement systématique des départs et l’arrêt des réorganisations  » , la CGT exige « un management objectif et équitable – sur les rémunérations, les mutations notamment – pour mettre fin au climat délétère qui pèse sur ce district » . Contacté, le directeur de la filière péage du district, M. Sanchis, n’est «  pas habilité à communiquer ».

Les grévistes ont été reçus dans la semaine par le DRH régional, qui a opposé une fin de non-recevoir à toutes leurs revendications.