Vous êtes-vous déjà demandé ce que signifiaient les étoiles sur les maillots des équipes de foot ?
Nous allons nous intéresser à ce phénomène assez bordélique qui pousse les clubs de football à mettre des étoiles sur leur maillot. Sujet on ne peut plus intéressant puisqu’il existe dans l’intégralité des championnats. De plus soyons honnêtes, nous nous sommes tous demandé un jour ou l’autre le pourquoi du comment des X étoiles au-dessus du logo d’une équipe qui n’a jamais gagné le championnat du Soudan.
Afin de simplifier la compréhension de cet article, si c’est réellement possible, je vais diviser mes explications en plusieurs parties. L’ordre est simple, nous partirons du « plus simple » et donc du plus logique pour terminer vers le What The F*ck géant que se trouve être le Brésil.
Que nous apprend Wikipépédia ?
L’étoile est un des symboles pouvant orner certains maillots de football et utilisés pour préciser le palmarès des équipes concernées.
Il n’existe pas de règle internationale pour le port des étoiles au niveau des nations ou des clubs, chaque pays procédant à sa guise.
L’unique règle standardisant le port d’étoile est établie par la FIFA qui autorise les vainqueurs de la Coupe du monde à apposer une étoile par compétition remportée.
Découvrez la page Wikikipédia sur le sujet.
1 : les championnats aux règles (presque) précises
Gloire à ces championnats plus ou moins obscurs qui ont édicté des règles régulant a minima l’arrivée des étoiles (sur les maillots, pas dans le ciel). Plusieurs systèmes existent. Voici les principaux.
Dans certains pays, tout va bien, un titre de championnat national, c’est le droit d’apposer une étoile sur le maillot et c’est tout. C’est tout beau, c’est tout propre et ça se passe par exemple aux USA pour la MLS, en Australie, en Corée du Sud ou encore en Argentine. Bref, tout va bien c’est simple et compréhensible. D’aucuns diront que ce sont des endroits où le football professionnel est « récent ». Par conséquent une équipe n’a pas encore gagné 90 titres, ce qui poserait un soucis au moment de poser les sponsors sur les maillots. Tiens, d’ailleurs, ce ne serait pas une mauvaise idée ça ! 😉
Attention, certains pays ont trouvé la parade. Ainsi au Danemark ou en Estonie, il faut atteindre la barre des cinq titres pour obtenir l’objet convoité. Enfin, dans les championnats « historiques » où des clubs effectuent une domination (presque) sans partage il faut remporter pas moins de dix fois le championnat pour obtenir son étoile.
C’est le cas en Afrique (Al-Alhy et ses trois étoiles pour trente titres en Égypte), mais aussi en Europe de l’est, en Albanie, en Bulgarie (trois étoiles pour le CSKA Sofia), à Chypre, en Autriche, en Belgique (Anderlecht, Standard…), en Italie (je vous laisse deviner le problème avec les étoiles des « trente » titres de la Juventus)…
Au final, il existe certaines règles plus ou moins tacites qui régulent l’appropriation et l’apparition des étoiles sur les maillots. Ces dernières étant tout de même un symbole de la réussite d’un club, il conviendrait d’éviter de les utiliser n’importe comment.
Comment ? J’ai utilisé le conditionnel dans ma phrase précédente. Oui effectivement. C’est certainement PARCE QU’EN REALITE C’EST N’IMPORTE QUOI.
Prenons l’exemple de l’Allemagne. Pays qui, comme chacun le sait, est connu pour son absence totale de règles et son goût pour le n’importe quoi à chaque instant. Et bien dans ce beau pays qui adore le bordel, la DFL (leur LFP) a créé un système précis. Depuis la création de la Bundesliga en 1963-1964 : trois titres donnent le droit à une étoile, cinq titres à deux étoiles, dix à trois étoiles et vingt à quatre étoiles. Ce qui se retrouve bien au-dessus des écussons du Bayern Munich et du Borussia Dortmund par exemple.
Deuxième système, toujours en Allemagne, la DFB (fédération) a décidé de faire évoluer un peu la règle de la DFL qui omettait les titres de RDA ou ceux datant d’avant 1964. La DFB permet donc à tous les clubs désireux de célébrer leur histoire d’orner leur maillot d’une étoile contenant le nombre de titres remportés. Ainsi le Dynamo Berlin en possède une avec le nombre «10 » inscrit en son cœur. Tous les clubs se plient à ces règles. Tous ? Non, un petit village résiste encore et toujours… Greuther Fürth qui se permet, contre toute logique, d’avoir trois étoiles en argent sur son maillot. Trois étoiles pour des titres de 1914, 1926 et 1929. Alors si les Allemands ne respectent plus les règles où va-t-on ? Facile : directement dans le chaos, et à fond les ballons !
2 : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Attention, je préfère préciser qu’ici nous allons voir qu’il existe une sorte de « bordel organisé » à travers le monde entier. Nous ne sommes pas encore au bout de cet article et ce n’est rien en comparaison du Brésil. Ce dernier étant bien sûr exclu d’office des deux premières parties.
Maintenant que les bases sont posées, nous allons pouvoir nous pencher (mais pas trop) sur les exceptions. Si le dicton stipule que les exceptions confirment la règle, dans ce cas, elles sont la règle. Fantastique ! Certaines exceptions vont, malgré leur nom, être récurrentes. C’est difficile à croire, mais c’est vrai. Je vais essayer de regrouper les principales sans vous perdre.
Vous vous souvenez quand je vous ai parlé de la règle d’une étoile pour dix titres ? Et bien vous pouvez faire une croix dessus si vous comptiez en profiter pour connaître le palmarès national de chaque équipe grâce à ça. Pourquoi ? Oh, simplement parce que des équipes comme le Levski Sofia (26 titres de champion), le FC Bruges (13 titres) ou le Zamalek SC en Afrique (11 titres et 5 ligues des champions) n’ont pas une seule étoile sur le maillot. Ainsi en Grèce l’Olympiakos possède 4 étoiles, mais le Panathinaikos (20 titres) et l’AEK Athènes (11) n’en ont pas. C’est bien, c’est pratique, on comprend rien.
Mais tout cela serait trop simple s’il fallait décider, ou non, d’apposer une étoile sur son maillot arrivé à un certain nombre de titres. C’est pourquoi certains clubs décident de faire n’importe quoi en mettant des étoiles pour des compétitions continentales. C’est souvent le cas en Afrique (Orlando Pirates, JS Kabylie…), en Europe avec Liverpool qui n’affiche ses cinq étoiles que sur son maillot Europe. Bref tout ceci pourrait s’expliquer… si cela ne changeait pas dans un même championnat. Prenons la Ligue 1 : Saint-Etienne a dix titres pour une étoile, Nantes a 8 titres pour 8 étoiles, et Marseille a une étoile pour une Ligue des champions (à moins que ce ne soit pour 10 coupes de France, gros prestige, là aussi). Au Japon, certaines équipes comme Yokohama arborent une étoile par titre de champion quand les Kashima Antlers en ont une pour dix titres et que le Gamba Osaka a une étoile par succès quelle que soit la compétition (championnat, coupe, supercoupe…). Le PSG et Lyon ? Aucune étoile. Après tout, ils n’ont jamais gagné la ligue des Champions ! Mouahahahaha !
En Angleterre, il n’existe pas de règle. Vous n’obtenez pas d’étoile quand vous devenez champions pourtant Burnley et Huddersfield en affichent respectivement deux et trois pour célébrer leur gloire passée. Ipswich va plus loin en arborant une triplette sensée représenter une coupe de l’UEFA, une FA cup et un championnat. Enfin le Bury FC aligne deux étoiles pour se remémorer ses deux victoires en cup. Par contre, fort logiquement, elles n’apparaissent que quand le club joue un match de coupe.
Vous voyez que le système est parfaitement bien organisé dans le n’importe quoi au niveau national ET international. Maintenant imaginez deux clubs rivaux d’une même ville qui décident de se « troller » (comme disent les jeunes) par maillots interposés. Cela donne Glasgow, d’un côté les Rangers et leurs cinq étoiles pour cinquante (!) titres et de l’autre le Celtic et son unique étoile commémorant son succès en Coupe des clubs champions de 1967. Soit le seul trophée que les Rangers n’ont pas dans leur vitrine. Le même cas existe en Serbie ou le Partizan Belgrade affiche deux étoiles pour 20 championnats remportés quand l’Etoile rouge se pavane avec deux étoiles synonymes de doublé ligue des champions et coupe intercontinentale 1991.
Pour conclure en beauté et bien préparer le Brésil, voici un autre problème : certaines équipes ont des étoiles qui n’ont rien avoir avec les titres. Ainsi l’Atletico Madrid possède sept étoiles en référence à l’écusson de la ville. Manchester City a vu son logo surmonté de trois étoiles parce que, selon le communiqué de presse du club, « elles sont là pour donner un sentiment continental [oui oui…] au club ». En gros, elles ne signifient rien et ne correspondent à rien.
3 : WHAT THE FUCK ?
Aller, nous y sommes. C’est bien on se rapproche de la fin de l’article. Malheureusement, il faut en passer par le Brésil. C’est très simple, vous oubliez tout, absolument tout. Il n’existe aucune règle, même tacite. Chaque club pose son ou ses étoiles où ça lui chante. Le tableau wikipedia (qui est fort bien fait j’ai tout vérifié à fond) est une ode au n’importe quoi.
De quelles couleurs peuvent-être les étoiles ? Souvent en or ou argent, rarement en vert, en tout cas c’est la norme européenne voire mondiale. Loupé, pas au Brésil où les étoiles sont de couleur : or, argent, rouge, jaune, vert, bleu, noir, blanc, bronze… Il n’est pas rare d’avoir une équipe avec plusieurs couleurs pour les étoiles sur un même maillot. C’est sympa ça brille.
Bon plus sérieusement, c’est indescriptible. Il existe cinquante-quatre clubs principaux arborant des étoiles. Il serait fastidieux de tous les référencer ici. Du coup, histoire de rigoler un peu je vais finir en faisant un top 5 des étoiles classes ou farfelues des maillots brésiliens.
TOP 5 : La norme au Brésil c’est une étoile par titres consécutifs. Par exemple : Nautico a 6 étoiles correspondant aux titres consécutifs entre 1963 et 1968 dans le championnat du Pernambouc. C’est simple et efficace.
TOP 4 : Après il y a des clubs qui ont la classe et de la chance. C’est le cas de Fluminense qui possède trois étoiles. Ces dernières représentent les trois fois où le club a remporté 3 championnats de Rio consécutivement (17-19, 36-38 et 83-85). Je me demande quels numéros ils jouent au loto là-bas.
TOP 3 : Le Gremio orne son maillot de trois étoiles lui aussi, mais ici c’est beau, c’est organisé, ça respire la puissance. La première étoile de couleur bronze représente les succès en Série A, Série B ou en coupe du Brésil. La seconde est de couleur argent et commémore la Recopa et la Copa Libertadores. Enfin, la dernière est de couleur or et rappelle le succès de 1983 en coupe intercontinentale (ancienne coupe du monde des clubs). La triplette est belle et efficace.
TOP 2 : Niveau efficacité, c’est loupé, mais niveau dérision, on est bien. Un club de la ville de Natal l’ABC Futebol Clube possède le record du Brésil de titres de champion d’État. Il en a remporté 52 dans l’État du Rio Grande do Norte. Du coup, quatre étoiles ornent son maillot. Quatre étoiles pour un quadruplé historique en 1954. Championnat, coupe, super-coupe et autre ? Pas du tout. Quadruplé car victoire de l’équipe professionnelle, de l’équipe amateur, de l’équipe junior et de l’équipe des enfants. Comment dit-on « mort de rire » en portugais ?
TOP 1 : Au-dessus du soleil, il y a le Sao Paulo FC. Victoire en championnat, en coupe intercontinentale, en coupe du monde des clubs (3 étoiles rouges sur le maillot)… Mais le club possède deux étoiles jaunes. Pourquoi ? Quelqu’un a une idée ? [Le premier qui fait une blague antisémite est exclu du site] Personne ? C’était pourtant simple ! L’équipe du Sao Paulo FC possède deux étoiles jaunes sur son maillot afin de célébrer les deux médailles d’or obtenues en triple saut aux Jeux Olympiques de 1952 et 1956 par Adhemar da Silva, natif de Sao Paulo.
Voilà, je ne sais vraiment pas quoi ajouter à cela. C’est tout pour moi.
4 : Et les équipes nationales c’est mieux ?
Le vainqueur de la Coupe du monde a une étoile par trophée gagné. Ces étoiles font leur apparition sur le maillot du Brésil en 1970. L’Italie adopte les étoiles à la suite de sa troisième victoire en Coupe du monde en 1982. L’Allemagne fait figurer les étoiles sur son maillot à la fin des années 1990. La France fait marquer son maillot d’une étoile après sa victoire en 1998. Les autres anciens vainqueurs adoptent ce système au début des années 2000 (Angleterre, Argentine, Uruguay). L’Espagne gagne sa première Coupe du monde en 2010 et arbore son étoile sur le maillot dès la remise de la coupe le soir de la finale le . Les joueurs ont échangé leur maillot bleu du match contre un maillot rouge à étoile dès le coup de sifflet final. Pareillement pour la France, dès sa seconde victoire en 2018, on voit apparaitre la seconde étoile sur le maillot revêtu par certains joueurs à la remise de la coupe.
L’Égypte, le Cameroun, le Ghana, la Tunisie, la Côte d’Ivoire et l’Algérie ont mis des étoiles pour symboliser leurs victoires en Coupe d’Afrique des nations. La Tunisie n’ayant pas d’étoile sur le maillot, l’étoile apparait uniquement sur certains maillots vendus dans le commerce.
Le maillot de l’équipe du Danemark a été orné d’une étoile d’argent pour rappeler la victoire lors de l’Euro 1992. À ce jour, le Danemark est la seule sélection à avoir adopté ce symbole pour une victoire à l’Euro.
Le maillot de l’équipe d’Uruguay arbore 4 étoiles. 2 pour les victoires en Coupe du monde ainsi que 2 pour les victoires dans le tournoi olympique. L’Uruguay est la seule sélection à avoir adopté ce symbole pour une victoire dans le tournoi olympique, considérant que ces victoires aux JO ayant eu lieu alors que la Coupe du monde n’existait pas, le tournoi olympique équivalait à une Coupe du monde.
Les maillots de l’équipe du Japon et de l’équipe de Singapour arborent elles quatre étoiles sur leurs maillot. Le Japon ne les a portées qu’une seule fois, après la victoire en 2011, quant au maillot de Singapour elles furent limitées aux 100 premiers acheteurs du maillot après leur victoire en 2012.
On l’a vu le nombre d’étoiles sur le maillot ne révèle rien du niveau d’une équipe pour parier dessus.
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