Mon avis sur Beatzebook : les pronostics de Noart alias Arnaud Rael

Qui est Arnaud Rael alias Noart , le parieur professionnel ? Quels conseils de parieur pro venant de lui peut-on trouver sur le web ?

Pronostics foot gratuits du parieur professionnel Arnaud Rael alias Noart sur la toile depuis 2006. Après la radio « Radio paris sportifs, retrouvez son livre « L’art des paris sportifs » et l’application.

Arnaud Rael est l’un des rares parieurs sportifs professionnels Français. Un petit reportage lui a même été consacré sur France 3 pour savoir comment se déroulait la vie d’un parieur professionnel.

 

Bespronostic puis Beatzebook

Il a créé un site internet qui s’appelle bestpronostic.com en 2005 où il a commencé à proposer ses paris. Il a commencé à parier aux alentours de l’année 1998. Son premier pari était pendant la Coupe du Monde 1998 et il a décidé de lancer bestpronostic.com pour faire profiter de ses pronostics à sa communauté. Il souhaitait aider sa communauté à gagner de l’argent grâce aux paris sportifs en proposant ses pronostics au quotidien avec une transparence totale pour que les gens puissent le suivre.

Il a beaucoup parié sur différents bookmakers comme Unibet, Bwin entre autres, sur lesquels il a parié de façon régulière. Il a eu des très bons résultats qui lui ont donné envie de faire profiter de ses connaissances et de son expérience sur le net. En 2005, il a créé bestpronostic.com !

Ensuite, il a changé pour BeatZeBook qui est un site de paris sportif en ligne avec les meilleurs pronostics foot du net sur les conseils paris sportif de Noart. Ce consultant paris sportif en ligne est un parieur professionnel reconnu depuis maintenant plusieurs années, il a prouvé par le passé que ses pronostics foot vous aideront à gagner de l’argent sur le long terme. Noart vous fera profiter de son expérience dans les paris sportifs en ligne pour vous aider à faire grimper votre capital paris sportif à l’aide de pronostics foot accompagnés d’analyses et de statistiques.

 

Faire un bilan de ses paris spotifs

Selon lui, l’étape la plus importante concerne e faire un historique complet de ses paris. Cela sert à avoir un recul bien plus précis par rapport à tous ses résultats et d’avoir des informations par rapport à ces informations qui puissent permettre de progresser.  Il faut faire un petit calcul entre ses résultats, le montant des mises et le type de paris. Cela permet de créer un outil de gestion de capital par rapport à ses résultats, quelles auraient été les mises les plus appropriées en fonction des types de paris qu’il avait réalisées pour optimiser ses résultats.

Ca sert à optimiser ses résultats. Avec un historique de plusieurs années, on peut avoir un recul assez important pour pouvoir créer des outils et visualiser l’avenir. Cela permet d’optimiser ses résultats. Il faut régulièrement faire un bilan de ses historiques pour progresser. Les paris sportifs c’est un domaine où l’on progresse tous les jours.

 

La gestion de bankroll

A partir du moment où on trouve des outils qui confirment des résultats positifs sur le long terme, on peut définir un pourcentage de mises en fonction d’un capital de départ, en fonction d’une fiabilité de ses paris. Il s’agit d’établir tous ses paris en fonction de différentes fiabilités (la « confiance ») et chaque fiabilité correspond à un pourcentage de son capital. Tout cet historique m’a permis d’optimiser cet outil.

 

L’importance des informations dans les paris sportifs

Ses sports de prédilection, c’est le football principalement, ce sont les championnats européens car c’est là où il arrive à obtenir le plus d’informations. Ce qui est très important, c’est d’avoir un maximum d’informations sur ses paris. Ensuite, il aime beaucoup le basket, la NBA. C’est un sport qui lui réussit plutôt bien, qu’il suit depuis plusieurs années. C’est un sport qui le passionne également, il faut parier sur des sports qui vous passionnent également et sur qui vous avez un maximum d’informations.

Ensuite, sur sa sélection de paris, il a déjà une présélection annuelle de pronostic en fonction des types de paris et des joueurs qui sont déjà triés avant que la saison commence et qui sont confirmés au fur et à mesure que le championnat commence. Cela lui permet de savoir ou il en est et où il met les pieds. Il a des joueurs qu’il suit et des équipes qu’il suit particulièrement et des confrontations qui peuvent revenir régulièrement et faire des pronostics gagnants par rapport à des informations que l’on a pu avoir ou que l’on a pu constater les années précédentes. C’est bien de commencer la saison avec une base d’idées.

 

La sélection des pronostics

Pour la sélection des pronostics, il regarde les derniers matchs et les prochains matchs et le match qui arrive pour pouvoir regarder ce qui est intéressant comme cote. Il regarde tous les types de paris qui sont disponibles, les cotes qui sont appropriées et ensuite, il essaye de chercher les values bet.

Un value bet, pour préciser, c’est un pari pour lequel vous avez une estimation de chance de réussite plus importante que la cote proposée. Il privilégie les values bet, et les types de pari qui lui plaisent plus. Cela dépend des parieurs, lui c’est les paris buteurs.

Ce qu’il faut, c’est qu’il faut bien analyser en amont et en aval, c’est-à-dire les matchs qui vont arriver après le match en question, les matchs qui se sont passés avant, tous les éléments qui sont la motivation, les compétitions, les blessés, les absents et les confrontations. Tous ces éléments vont permettre de choisir les cotes intéressantes et de choisir les values bet importants en fonction de son ressenti.

Il y a des compétitions qu’il faut prendre avec des « pincettes ». Il y a des compétitions où les effectifs sont vraiment chamboulés, comme la coupe de la Ligue en France. Il y a aussi les Coupes Nationales des championnats européens. Il faut bien prendre en compte tous ces éléments qui peuvent vous permettre d’éviter de vous planter.

Les équipes sont généralement largement plus motivées pour un match de Ligue des Champions qu’un match amical, même si c’est pour sa sélection nationale.

 

Les maths ou les informations ?

Il y a plusieurs écoles. Il y a pas mal de parieurs professionnels qui utilisent simplement le coté mathématique. Pour eux, à partir du moment où ils définissent un value bet, même s’ils ne connaissent pas les conditions réelles de la rencontre,  ils vont parier sur ces matchs-là. Lui, il conseille de privilégier le championnat espagnol, le championnat Italien, le championnat anglais, le championnat français et le championnat allemand. Parce que c’est véritablement les championnats qu’il suit le plus.

Il garde un œil sur les championnats suisse, belge et portugais. Maintenant, il a du mal à trouver des infos. Ce qui est important, c’est de s’entourer de spécialistes et d’experts de compétition ou d’équipes qui peuvent vous donner beaucoup d’informations en temps réel sur chacune de ces équipes ou sur chacune de ces compétitions, des passionnés qui peuvent vous remonter des informations que l’on peut ne pas avoir repérées en suivant tous les championnat en général. C’est important d’avoir des contacts qui sont spécialisés par rapport aux types de compétition ou aux équipes. Lui, il privilégie principalement ces 5 championnats européens.

Il y a plus de visibilité sur les grosses écuries car la presse donne beaucoup d’informations concernant les grosses écuries. Plus on a d’informations, plus on est efficace dans le choix de ses paris.

C’est vrai que l’on ne sait pas forcément si le meilleur joueur de l’équipe est blessé ou ce type d’informations là sur les petits championnats (Finlande, Roumanie, etc).

 

Quels types de paris conseille-t-il ?

Les types de paris qu’il conseille, c’est par exemple les types de points en basket ou le nombre de buts en football qui peuvent être des bonnes opportunités. Sur les types de paris proposés par l’ARJEL (ou ANJ), ce sont les paris les plus intéressants. En ce qui concerne les types de paris qui lui ont le plus réussi, c’est les buteurs, le nombre de points en basket et les avertissements qui ne sont malheureusement pas accessibles sur l’ARJEL.

Le taux de redistribution est de 85% pour les différents bookmakers ARJEL. De plus, les bookmakers sont taxés sur les cotes et non sur les gains. Or ARJEL, le taux de redistribution est de 94%.

 

Quelles sommes mise-t-il ?

Comme on le disait, il mise en fonction des fiabilités qu’il a effectuées au départ et en fonction de son capital de départ. Pour une fiabilité 3, il va miser 500 euros en moyenne, une fiabilité 4, ça va être 1000 euros et une fiabilité 5, ça va être 2000 euros.

Oui, il prend des risques par rapport à son historique de résultats qui lui permet de se dire qu’il ne va pas enchaîner 5 fiabilité d’affilées perdantes. Il faudrait qu’il aie 5 fiabilités perdantes d’affilées pour perdre sa bankroll. C’est une chose qui ne lui est encore jamais arrivée. Il a établi ce pourcentage qui est assez haut, la majorité des parieurs vont vous dire de ne jamais dépasser les 10%. En augmentant son capital pour la saison prochaine, il risque de descendre le pourcentage de la fiabilité 5 car il va parier des grosses sommes. Les moyennes correctes avec un historique de qualité sont de 10% ou plus, par contre, il ne faut pas conseiller de jouer 10% ou plus pour un débutant. Pour les parieurs expérimentés, on peut parier jusqu’à 10% de sa bankroll. Cela laisse 9 chances sur 10 de mauvais résultat. Avec un minimum de qualité, il y a de quoi s’en sortir et cela permet d’avoir un taux d’évolution qui grimpe de façon plus rapide.

Son capital de départ était de 10 000 euros jusqu’à cette fin de saison. Quand on se professionnalise, c’est dommage car on peut encore plus affiner ses résultats avec des fiabilités bien plus précises. L’année prochaine, il pense établir un barème entre 1 et 10% et en fonction des différents paramètres.

 

Série perdante ?

Sa plus grande série de pertes a été une saison qui a été noire pour lui : il a tout juste été positif sur l’année. Alors que la saison d’avant, il a réussi à réaliser une moyenne de 5000 euros par mois avec un capital de départ de 10 000 euros.

Quand on passe un bon pronostic, cela permet forcément d’aller plus vite pour grimper dans ses résultats. Néanmoins, quand on a des mauvaises séries,  ça va très vite.

Il faut se servir des leçons précédentes, c’est-à-dire, les pronostics qui ne sont pas passés, il faut les analyser et savoir pourquoi il ne sont pas passés, savoir quelle a été son erreur. Cela ne veut pas dire qu’un pronostic qui n’est pas passé est mauvais et qu’un pronostic qui est passé est bon. Il faut avoir du recul par rapport à ça. On est dans un domaine qui est du sport. La beauté du sport, c’est l’indécision des résultats (la fameuse « variance »). Il faut savoir prendre du recul par rapport aux mauvaises séries. Il faut se dire que l’on n’a pas fait forcément les bons choix ou les mauvais choix. Il faut aussi avoir de la réussite dans les paris sportifs. La chose la plus importante c’est de garder son sang froid et de ne pas augmenter le montant de ses mises pour récupérer ses pertes.

Il ne faut vraiment pas vous dire « j’ai de la chance, je n’ai pas de chance », sur le long- terme, ça s’équilibre et vos résultats auront lieu grâce à votre méthode et grâce à votre rigueur.

C’est vrai qu’on a parlé d’analyse et d’historique, quand on a un passif très important, cela permet de relativiser grâce à l’historique que l’on a fait sur plusieurs années. Maintenant, c’est vrai que quand on débute dans les paris sportifs et que l’on a une mauvaise série, ce n’est pas toujours facile. Il faut bien analyser sur le long-terme ses résultats et à partir de là, on peut garder la tête froide sur son avenir.

Il faut se dire qu’on est sur une bonne passe mais que cela ne va pas forcément durer. Il faut garder la tête froide. Si vous en avez un, vous regardez votre historique : cela va vous donner confiance dans les moments difficiles ou soit cela va vous rappelez les moments difficiles lors des périodes euphoriques.  Cela vous permettra de redescendre un peu les pieds sur terre.

 

Meilleure série gagnante ?

10-15 pronos gagnants d’affilée. Mais avec une cote assez basses.

 

Comment se déroule une journée type de parieur professionnel ?

Il y en a qui privilégient le temps de repos, il y en a qui privilégient un maximum d’informations. Lui, il essaye de se renseigner au maximum. Le matin, il va faire de la prise d’informations par rapport à la presse (radio, internet, télévision…). Il va se tenir informé auprès des différents médias qui peuvent lui donner un maximum d’informations. Le but est d’analyser le futur calendrier, les cotes qui sont associées à ces calendriers là.  Il faut aussi essayer de repérer les cotes qui sont intéressantes et faire des recherches sur ces cotes-là.  Il faut analyser qu’est-ce qu’un value bet, qu’est-ce qui ne l’est pas. Il faut anticiper au maximum les paris que l’on va placer. Si on a prévu de parier sur la journée de Ligue 1 le week-end prochain, c’est bien de savoir dès le lundi de savoir ce qu’on va parier le week-end suivant.

Il travaille avec plusieurs écrans. Cela me permet d’avoir pas mal de choses à visualiser en même temps. Il y a par exemple, le journal de l’équipe TV qui tourne, il écoute quelques fois RMC…Ce ne sont pas des éléments qui sont définis en terme de temps, ça dépend déjà du calendrier.  Par exemple, une veille de week-end, il va être 12 à 14h devant son écran.

Donc chaque veille de championnat, par exemple le vendredi où il y a tous les différents championnats étrangers, c’est vraiment la journée ou il effectue un gros épluchage de la presse et des informations pour choisir ses pronostics du week-end.

Ce qui est dur, c’est de donner une fiabilité et un indice de confiance. C’est à ce moment là qu’il faut récupérer un maximum d’informations fraiches de la semaine précédente et qu’à l’instant T, il faut savoir qui va jouer… Tous ces éléments vont permettre d’affiner cette fiabilité.

Il essaye quand même de bloquer 1 heure ou 2 pour aller faire du sport. Ça lui arrive également de bloquer des soirées pour profiter de la vie et faire tout ce que les gens font d’habitude le week-end.

Bien sûr, il peut profiter de la trêve estivale pour prendre des vacances et repartir encore plus fort la saison prochaine. En ce qui concerne les fréquences, c’est vraiment quelque chose à éviter, il ne faut pas se fixer un nombre de paris. Comme tu l’as dit, il ne faut parier que quand il y a des réelles opportunités.

L’écrasante majorité des parieurs parie pour parier alors qu’il faut vraiment ne pas effectuer cette stratégie. Il faut vraiment attendre qu’une opportunité se dévoile.

 

Comment vit-il le fait d’être parieur pro ?

Selon lui, on n’a ni statut et on a une vie privée qui est assez compliquée. Il dit qu’il a « sacrifié » sa vie privée depuis quelques années. C’est difficile de conjuguer une vie maritale à une vie de parieur professionnel. Surtout quand on suit le football la journée, la NBA la nuit. Il y a des choix à faire et moi, selon lui.

Il voulait faire dans la vie quelque chose qu’il aime vraiment. Ce domaine là est vraiment une réelle passion pour lui. Mais c’est vrai que ce n’est pas toujours facile de plier avec le reste.