Théorie des paris sportifs : méthode des combinaisons

C’est la méthode « de base », celle utilisée par la plupart des parieurs, du fait de sa simplicité et, si elle est bien employée, de son efficacité. Chacun a sa propre technique pour combiner les matchs et choisir sa mise, voici la mienne.

Tout d’abord, je détermine une « période », qui s’apparente le plus souvent au weekend du fait du nombre de matchs et des possibilités.

Ensuite, je fais le tour de toutes les rencontres qui s’y déroulent. Les championnats que je joue sont : la Ligue 1, la Ligue 2, le National, l’Angleterre, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, l’Ecosse, la Belgique, la Russie, l’Ukraine, le Portugal, la Grèce, la Turquie et la Roumanie.

Je ne parie quasiment QUE sur des équipes évoluant à domicile : les côtes étant déterminées par les mises des parieurs (plus une côte est jouée, plus elle descend et devient petite), elles ont tendances à mon avis à être trop faibles lorsque les favoris se déplacent. Je ne joue quasiment que sur des favoris et la majorité des parieurs ont tendance à miser sur les « grosses écuries » indépendamment du fait qu’elles évoluent à domicile ou a l’extérieur. On se retrouve donc avec des côtes inférieures à la probabilité de résultat pour les favoris en déplacement. De plus, on n’est jamais à l’abri d’un traquenard, d’un « arbitrage maison », d’une pelouse à l’abandon ou de tous autres éléments qui peuvent aider les « petits » à vaincre les « gros » devant leur public.

A lire aussi : Qu’est-ce qu’un value bet et comment trouver un pari à espérance de gain positive ?

A chaque match qui m’intéresse, j’étudie ses statistiques. Cela va du classement aux confrontations communes, en passant par la forme du moment et les absences éventuelles. Si je décide de jouer la victoire à domicile pour un match, je détermine sa probabilité, qui va de 1/5 à 5/5 (de « pourquoi pas un succès » à « ils vont gagner, no problemo !»). je rassemble ensuite tous ces matchs par indice de confiance, j’obtiens donc des combinaisons. Dès qu’une combinaison dépasse une côte cumulée de 3, j’en crée une nouvelle, du même indice bien entendu.

J’obtiens donc une liste de combinaisons qui ne demandent qu’à être jouées. Ensuite, l’indice de confiance détermine une somme qui dépend des moyens financiers de chacun. A titre d’exemple, voici les sommes que je mise par indice :

• 5/5 = 100€
• 4/5 = 80€
• 3/5 = 60€
• 2/5 = 40€
• 1/5 = 20€

Il est essentiel de se fixer une limite en se déterminant un portefeuille pour la période en question ! Ceci pour éviter bien entendu les désillusions et pour pouvoir rejouer si une combinaison plante. Si par exemple, vous avez deux combinaisons d’indice 3/5 et qu’elles sont toutes les deux fausses mais qu’il vous reste un match sur la première, et deux sur la seconde qui ne sont pas encore joués, vous pouvez les rassembler et les combiner avec votre capital restant.

Avantage de la méthode : elle est simple d’utilisation et permet de faire rapidement grimper les gains en cas de bons pronos grâce aux multiples.

Inconvénient : au moindre prono faux, vous perdez toute votre mise, ce qui est très con si, sur cette combinaison, vous aviez déjà trois matchs de bons et que c’est le quatrième qui plante…