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L'entre deux fêtes, le moment idéal pour s'informer, lire, et partager

avec un grand merci à Pierre-Jean Llorens pour sa participation à cette revue de presse de fin décembre.

42% des Français déclarent payer davantage en sans contact

depuis le début de la crise Covid-19

  • Visa a mandaté le cabinet de conseil GfK pour conduire une enquête sur l’impact de la Covid-19 sur les habitudes de paiement en Espagne, en France, en Italie et au Portugal.

  • Depuis le 1er confinement, les Français déclarent privilégier le paiement sans contact (+42%) et les cartes de paiement (+34%) en magasin, et faire davantage leurs courses en ligne : un quart des sondés se sont mis au e-commerce (22%)

  • 34% des consommateurs ont déclaré avoir réduit leur utilisation d’espèces depuis le début de la crise de la Covid-19.

  • Ces changements des comportements d’achat pourraient bien être permanents : d’ores et déjà, les consommateurs français perçoivent que les commerçants sont moins réticents à accepter  les paiements par carte en magasin (pour 34% d’entre eux).

Paris, le 16 décembre 2020 – Le confinement avec la fermeture des magasins non essentiels a profondément impacté les comportements des consommateurs français. Dans le cadre de son engagement à soutenir les économies locales dans cette période d’incertitude en leurs aidant à identifier des opportunités de développement, Visa a mandaté le cabinet d’étude GfK de mener une enquête auprès de consommateurs en Espagne, en France, en Italie et au Portugal sur les nouvelles tendances de paiements en magasins et en e-commerce.

Selon l’étude, avant la Covid-19, la France était le pays qui avait le moins recours aux paiements en espèces parmi les pays interrogés et le plus utilisateur du paiement sans contact (77% des Français privilégient le paiement en espèces en magasin vs 86% en Italie et 83% en Espagne et Portugal). Sur ce marché déjà mature, l’étude montre que le confinement a accéléré l’adoption des solutions de paiement digitales. Désormais, les consommateurs français les considèrent comme le meilleur moyen de payer en magasin et en ligne. En France, l’étude met en exergue une baisse de 34% des paiements en espèces ainsi qu’une augmentation de l’utilisation du sans contact (+42%) et des paiements par carte (+34%) en parallèle. Le e-commerce, pour sa part, fait un bond de +37%. De plus, de nouveaux modes de paiement apparaissent : +8% utilisent les portefeuilles numériques en ligne et +2% en magasin. 

« La fermeture des magasins et la pandémie ont conduit les clients à adapter leur mode de paiement en magasin et en ligne », explique Romain Boisson, Directeur Général de Visa en France.  » La digitalisation des commerces physiques ainsi que le e-commerce ont été une bouée de sauvetage pour les consommateurs et les commerçants français. Nous avons été en première ligne pour promouvoir les paiements sans contact en magasin et aider les PME à ouvrir des markets place en ligne, en collaboration avec nos clients, les banques« .

L’étude prouve que la pandémie accélère considérablement les changements d’habitudes d’achat des consommateurs français et leur manière de payer.

« En France, la COVID-19 a transformé les habitudes d’achat, et notamment de paiement en fonction de nouveaux besoins : l’essor du digital, et en particulier du paiement sans contact que nous avons observé, peut être considéré comme le signal fort de l’importance accordée par les consommateurs à la sécurité et à la commodité » explique François Le Gunehec, Responsable d’étude chez GfK France. « Aujourd’hui, nous constatons également que les consommateurs attendent des marques une mission plus large, prouvant que leurs intérêts ne sont pas que commerciaux, mais qu’elles sont prêtes à jouer leur rôle pour contribuer à la communauté au sens large. »*

En magasin, la carte de paiement et le paiement sans contact s’ancrent dans le quotidien des Français, alors que de nouveaux moyens de paiement commencent à émerger

Une tendance également soulignée par La Banque de France en septembre dernier : « La carte de paiement reste le moyen de paiement le plus utilisé en termes de nombre de transactions (58%) notamment en raison du doublement de l’utilisation du paiement sans contact »* .

Une attention accrue est portée sur la sécurité et la praticité a entraîné l’essor du paiement sans contact en magasin : 42% des clients français ont déclaré que, depuis la crise du coronavirus, ils utilisent plus qu’avant le paiement sans contact. Les Français adoptent également les habitudes de paiement sans contact dans des secteurs où le paiement en espèces était ancré dans les habitudes : le stationnement et les transports publics (36% des Français utilisent de plus en plus le paiement sans contact). Ceci reflète une tendance nationale : les villes en France sont de plus en plus nombreuses à adopter l’Open Payment dans leurs réseaux de transport public.

Autre conséquence de la pandémie, les consommateurs français commencent à adopter de nouveaux modes de paiement tels que le paiement mobile (+6%) et les portefeuilles numériques / applications qui permettent de débiter directement un compte (+2%).

Source : étude GfK pour Visa « l’impact de la Covid-19 sur les habitudes de paiement des consommateurs », Novembre 2020

La crise a levé des freins du paiement sans contact, qui entre lentement mais sûrement dans le quotidien des Français

En mai dernier, Visa a travaillé avec ses partenaires en France pour augmenter les limites de paiement sans contact jusqu’à 50 euros, afin d’aider les consommateurs à payer plus facilement et de manière plus sûre, en limitant les situations nécessitant de saisir son code secret. Les consommateurs français interrogés dans le cadre de l’étude portent un regard bienveillant sur cette hausse du plafond du paiement sans contact : 81% le perçoivent comme positif. Et cette évolution pourrait bien être permanente car, comme le suggère l’étude, ils sont prêts à adopter de manière pérenne le paiement sans contact et le paiement par carte : 66% d’entre eux souhaitent conserver la limite relevée dans le futur. Cette attitude positive montre que les Français privilégient les moyens de paiement pratiques et faciles : 34% des Français interrogés souhaitent même pouvoir laisser leur portefeuille à la maison et tout payer avec leur smartphone! 

La sécurité est la clé de l’adoption du paiement digital, et on constate l’essor de la confiance des Français envers les nouveaux moyens de paiement. Ce sont des signes encourageants et des clés pour les commerçants afin de rassurer leurs consommateurs et de s’adapter à ce nouveau paradigme.

L’e-commerce en plein essor en France depuis le confinement

Les Français se situaient déjà en tête des acheteurs en ligne, avant même le confinement (64%). Les restrictions de déplacement et les fermetures de magasins non essentiels ont boosté l’e-commerce.

Consommateurs et commerçants ont saisi la possibilité d’acheter et de vendre en ligne, comme l’a souligné la Fédération du E-commerce et de la Vente A Distance (FEVAD) au deuxième trimestre 2020 : « Ce sont les achats en ligne auprès des enseignes magasins qui ont le plus accéléré ce trimestre avec une progression de +83% »** . L’étude menée avec GfK montre que de nombreux clients qui préféraient auparavant faire leurs achats en magasin ont opté pour les achats en ligne : près de la moitié des clients français ont commencé ou augmenté leurs achats en ligne (47%). Sans surprise, l’ordinateur portable reste de loin l’appareil préféré pour faire ses achats en ligne (60%), tandis que le smartphone est utilisé par 40% des clients français et la tablette par seulement 14%. Mais qu’est-ce-que les Français achètent en ligne depuis la crise de la Covid-19 ? Selon les Français interrogés par GfK, principalement les produits de première nécessité : les produits alimentaires (+14% des acheteurs français) et les produits d’hygiène (+11% des acheteurs français).

Source : étude GfK pour Visa « l’impact de la Covid-19 sur les habitudes de paiement des consommateurs », Novembre 2020

À noter que, si l’étude montre que le commerce électronique se développe en France après le premier confinement, la tendance n’est pas aussi forte que dans des autres pays interrogés : la croissance des cartes de paiement est de +15% (vs. +20% d’augmentation en moyenne) et celle du portefeuille numérique de +8% en France (vs. +17% en Espagne et +13% en moyenne). Néanmoins, la commodité, la sécurité et l’innovation devraient continuer à façonner les habitudes françaises en matière d’e-commerce.

* Rapport annuel de la Banque de France 2019

** FEVAD, résultats du e-commerce pour le second trimestre 2020

Méthodologie

L’enquête a été menée par GfK en France, en Italie, au Portugal et en Espagne. 3 200 personnes ont été interrogées (800 pour chaque pays) en août et septembre 2020 sur leur perception des paiements.

Les études de cas, les comparaisons, les statistiques, les recherches et les recommandations sont fournies « en l’état » et ne sont destinées qu’à des fins d’information. Il ne faut pas se baser sur cette étude pour obtenir des conseils opérationnels, marketing, juridiques, techniques, fiscaux, financiers ou autres. Visa Inc. ne donne aucune garantie ni ne fait aucune déclaration quant à l’exhaustivité ou à l’exactitude des informations contenues dans ce document, et n’assume aucune responsabilité qui pourrait résulter de la confiance accordée à ces informations. Les informations contenues dans le présent document ne sont pas destinées à servir de conseils en matière d’investissement ou de droit, et les lecteurs sont encouragés à demander l’avis d’un professionnel compétent lorsqu’un tel avis est nécessaire.

À propos de Visa Inc.

Visa Inc. (NYSE : V) est le leader mondial des paiements digitaux. Notre mission est de connecter le monde via le réseau de paiement le plus innovant, fiable et sécurisé du marché, permettant aux individus, aux entreprises et aux économies de prospérer. VisaNet, notre réseau de traitement mondial, permet un paiement fiable et sécurisé partout dans le monde et est capable de traiter plus de 65 000 transactions par seconde. L’innovation perpétuelle chez Visa est un catalyseur de croissance rapide pour le commerce connecté sur tous les terminaux. Alors que nous passons d’un monde matériel à un monde digital, Visa mobilise sa marque, ses produits, ses équipes, son réseau et sa taille pour redéfinir l’avenir du commerce.

Pour en savoir plus, consultez Visa.fr, le blog de Visa France et @Visa_Fr.

Lettre n°1003 du 17 décembre 2020     

Rendez-vous le lundi 28 décembre 2020 pour la prochaine lettre

Publié le 14 décembre 2020

Inscription à l’examen pratique du permis de conduire, ouverture d’un livret d’épargne populaire, justificatif de domicile, certificat médical (…)   Lire la suite >

ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS (COVID-19) Publié le 15 décembre 2020

À partir du 15 décembre 2020, les motifs de déplacement hors de son domicile sont limités pendant le couvre-feu établi entre 20h et 6h. À (…)   Lire la suite >

ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS (COVID-19) Publié le 14 décembre 2020

Le passage du confinement au couvre-feu le mardi 15 décembre 2020 est marqué par l’entrée en vigueur de nouvelles mesures, notamment concernant (…)   Lire la suite >

ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS (COVID-19) Publié le 11 décembre 2020

Comment fêter Noël en famille dans le contexte de l’épidémie ? Pour cette soirée, le couvre-feu entré en vigueur le 15 décembre 2020 avec le (…)   Lire la suite >

POSTE, COURSIER, TRANSPORTEUR… Publié le 14 décembre 2020

Votre colis a été égaré ou livré avec du retard ? Vous attendiez un courrier qui n’est finalement jamais arrivé ? Vous pouvez signaler en ligne (…)   Lire la suite >

ZOOM Publié le 15 décembre 2020

En cette fin d’année, vous êtes sollicité par des associations ou organismes d’intérêt général, que ce soit par courrier, courriel, sur (…)   Lire la suite >

SALAIRES Publié le 17 décembre 2020

À partir du 1er janvier 2021, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) va être revalorisé de 0,99 % (contre 1,2 % au 1er (…)   Lire la suite >

TABAGISME Publié le 17 décembre 2020

À partir du 1er janvier 2021, les prix de certains tabacs évoluent, comme le prévoit un arrêté portant sur les prix de vente au détail des (…)   Lire la suite >

ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS (COVID-19) Publié le 15 décembre 2020

Visites dans les établissements, sorties des résidents en famille, animations festives dans les structures… Le ministère des Solidarités et de (…)   Lire la suite >

ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS (COVID-19) Publié le 11 décembre 2020

Adoptée par de nombreux patients, la téléconsultation ou consultation à distance avec un médecin a prouvé son utilité dans le contexte de (…)   Lire la suite >

NUMÉRO UNIQUE Publié le 16 décembre 2020

Depuis le 16 décembre, tous les numéros des Caisses d’allocations familiales (Caf) en 0810 sont remplacés par un numéro unique, accessible (…)   Lire la suite >

ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS (COVID-19) Publié le 16 décembre 2020

L’aide exceptionnelle de 150 € mensuels aux chômeurs et aux salariés du secteur privé et agricole pour faire face à la baisse de revenus (…)   Lire la suite >

LOCATION Publié le 17 décembre 2020

Vous souhaitez consulter le montant moyen des loyers d’un appartement ou d’une maison en ville ou à la campagne avec un outil officiel ? Le (…)   Lire la suite >

LOGEMENT OCCUPÉ Publié le 16 décembre 2020

Lorsque des squatteurs occupent un logement, il est possible d’engager une procédure pour obtenir leur expulsion. Pour cette démarche, la notion (…)   Lire la suite >

DÉFENSE Publié le 16 décembre 2020

Si agir sans avocat est parfois possible, vous devez être attentif aux règles de procédure, lorsque vous choisissez de vous défendre seul devant (…)   Lire la suite >

LYCÉENS Publié le 14 décembre 2020

Dès le 21 décembre 2020, vous aurez accès à l’ensemble des formations proposées en 2021. Vous pourrez vous inscrire à ces formations à partir du (…)   Lire la suite >

VIE-PUBLIQUE.FR Publié le 17 décembre 2020

Créée en 2002, la validation des acquis de l’expérience (VAE) permet d’obtenir tout ou partie d’un diplôme après examen par un jury. En 2019, 43 %   Lire la suite >

TRANSPORTS Publié le 15 décembre 2020

Bénéficiant déjà aux salariés et aux agents de la fonction publique d’État depuis mai 2020, le forfait « mobilités durables » est désormais (…)   Lire la suite >

Publié le 17 décembre 2020

Hausse des tarifs du gaz, complémentaire santé, droits à la retraite en période d’activité partielle, prime de Noël, dates limites de paiement (…)   Lire le dossier >

Depuis 20 ans, le site officiel de l’administration française évolue constamment pour être au service des usagers. Rétrospective en vidéo !   Lire la suite >

 

Smic 2021 : montants brut / net, revalorisation… 

Tout savoir sur la hausse du Smic

Le taux horaire brut du SMIC sera de 10,25 euros brut, ce qui représente un salaire mensuel de 1 554,58 euros brut environ sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires. Lire notre article pour en savoir plus…

À retenir :

  • Augmentation du SMIC en 2021 de +0,99%
  • SMIC mensuel net en 2021 : environ 1 231€ (VS 1 219 en 2021)
  • SMIC mensuel brut en 2021 : 1 554,58 euros vs 1 539,42 euros en 2020
  • +15€ brut par mois environ
  • +181€ brut par an environ
  • Cette augmentation du SMIC est automatique, pas de coup de pouce de l’État en 2021.
Lire notre article pour en savoir plus

 

Etude : Les Français et les lieux de santé

Entre la pandémie, les maladies récurrentes hivernales (grippe, gastro-entérite…) et, bientôt, la campagne de vaccination, les Français sont amenés à fréquenter davantage les lieux de santé (hôpitaux, cabinets médicaux, centres de santé). Mais qu’en pensent-ils, comment les perçoivent-ils ? Juxta, filiale du groupe DL Software et éditeur de logiciels innovants dédiés au secteur médical et paramédical, a récemment publié les résultats de son étude, en pièce jointe, quant à la perception et à la fréquentation des centres de santé par les Français. 

 L’étude, disponible en pièce jointe, nous apprend par exemple que :

  • Au cours des 12 derniers mois, les Français ont fréquenté :
    • 21% les centres de santé ; 
    • 21% en télémédecine ;
    • 49% les hôpitaux et les cliniques ;
    • 70% les cabinets médicaux.
  • 35% des -35 ans sondés sont allés dans un centre de santé au cours des 12 derniers mois.
  • Les cabinets médicaux reçoivent 88% de satisfaction sur le critère de la proximité avec le domicile des sondés.
  • 78% sont satisfaits du délai entre la prise de rendez-vous et la consultation dans les centres de santé contre 72% pour les hôpitaux.

48% des Français ont déjà donné des cadeaux qu’ils avaient reçu à Noël

Chaque année, dès le 25 décembre au matin, de nombreuses personnes revendent leurs cadeaux, soit parce qu’ils ne leur plaisent pas, soit parce qu’ils n’en auront pas l’utilité, ou encore parce qu’ils ont en reçu en double et qu’ils ne peuvent pas les échanger. Certaines personnes donnent également des cadeaux qui ne leur conviendraient pas.

C’est le constat fait par Geev, 1ère application dédiée aux dons d’objets et de nourriture entre particuliers qui compte plus de 2 millions d’utilisateurs. En effet, l’an dernier sur la période du 25 au 27 décembre 2019, elle a observé une augmentation de dons effectués correspondant aux cadeaux de Noël reçus par rapport à une période normale.

En top 5 des cadeaux de Noël les plus donnés, figurait :

  1. Cuisine et maison
  2. Vêtements
  3. Livres, films et musique
  4. Jeux et jouets
  5. Art et déco
     

« En plus de progresser au fil des années, les dons de cadeaux sont aujourd’hui une alternative positive voire « déculpabilisante » à la revente des cadeaux de Noël. » explique Hakim Baka, co-fondateur de Geev.
 

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, Hakim Baka et Florian Blanc, fondateurs de Geev, se tiennent à votre disposition pour répondre à vos questions.

1 Sondage réalisé auprès d’un panel représentatif de 11???000 Français âgés entre 18 ans et 65 ans et plus, entre le 13 et 14 décembre 2020.

A propos de Geev :

Créée en 2017 par Hakim Baka et Florian Blanc, Geev est l’application de référence en France de don d’objets et de nourriture entre particuliers. A travers son application, Geev permet aux utilisateurs, les « Geevers », de donner et de récupérer des objets ou de la nourriture autour de chez eux de manière simple, ludique et gratuite. Comptant déjà plus de 2 millions d’utilisateurs, Geev a permis de donner une seconde vie à plus de 5 millions de produits. Présente en France et au Canada, Geev ambitionne aujourd’hui de démocratiser le don entre particuliers à l’international.

Site web : www.geev.com

Facebook : @geev.pageofficielle

Twitter : @GeevOfficiel

Instagram : @geevofficiel

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Étude (c)OpinionWay pour innocent / Opération solidaire « les grands petits pas », au sujet du rapport des Français à la Solidarité

  • 77% des personnes interrogées disent avoir réalisé une « bonne action » au cours des douze derniers mois
  • 40% des Français ont été bénévoles pour une association au cours de l’année écoulée
  • 70% expriment même une envie de se mobiliser davantage pour « produire un impact bénéfique sur la société »

innocent a lancé récemment une opération solidaire « les grands petits pas » afin de mettre en lumière des projets locaux initiés par les français www.lesgrandspetitspas.fr

Vous trouverez ci-dessous en exclusivité le résultat de l’étude (c)OpinionWay pour innocent / Opération solidaire « les grands petits pas », au sujet du rapport des Français à la Solidarité que nous avons réalisé cette année.

En résumé, depuis la création d’innocent il y a 21 ans, l’entreprise soutient une multitude de projets avec l’idée que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Cette initiative a pour but de mettre en lumière des initiatives locales et solidaires en France. Elle est constituée de trois phases : l’appel à projets, le soutien aux initiatives et la célébration

Lien CP + Etude OpinionWay + visuels https://we.tl/t-6p94ALMtbD

Etude : Les Français et les lieux de santé*

Entre la pandémie, les maladies récurrentes hivernales (grippe, gastro-entérite…) et, bientôt, la campagne de vaccination, les Français sont amenés à fréquenter davantage les lieux de santé (hôpitaux, cabinets médicaux, centres de santé). Mais qu’en pensent-ils, comment les perçoivent-ils ? Juxta, filiale du groupe DL Software et éditeur de logiciels innovants dédiés au secteur médical et paramédical, a récemment publié les résultats de son étude, en pièce jointe, quant à la perception et à la fréquentation des centres de santé par les Français. 

 L’étude, disponible en pièce jointe, nous apprend par exemple que :

  • Au cours des 12 derniers mois, les Français ont fréquenté :
    • 21% les centres de santé ; 
    • 21% en télémédecine ;
    • 49% les hôpitaux et les cliniques ;
    • 70% les cabinets médicaux.
  • 35% des -35 ans sondés sont allés dans un centre de santé au cours des 12 derniers mois.
  • Les cabinets médicaux reçoivent 88% de satisfaction sur le critère de la proximité avec le domicile des sondés.
  • 78% sont satisfaits du délai entre la prise de rendez-vous et la consultation dans les centres de santé contre 72% pour les hôpitaux.
 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Sous embargo jusqu’au 23 décembre 2020 à 6 heures

 
 

À la veille du deuxième confinement, plus de la moitié des personnes infectées par la Covid-19 étaient détectées

La DREES publie une étude inédite permettant d’estimer les taux d’hospitalisation des individus infectés par le SARS-CoV-2 au cours de la première vague de l’épidémie de Covid-19 mais aussi la capacité de détection du système de dépistage de la Covid-19 par RT PCR depuis son déploiement fin mai 2020.

2,7 % des personnes infectées par le Sars-CoV-2 au cours de la première vague ont été hospitalisées

Les données sérologiques issues de l’enquête EpiCoV, enquête épidémiologique française conçue pour être représentative en population générale, ont permis d’estimer le nombre de personnes infectées en France lors de la première vague de l’épidémie, soit 4,5 % de la population1. Sur la même période, les données issues de la base SI-VIC ont permis de fournir le nombre d’hospitalisations pour cause d’infection par le Sars-CoV-2. Le croisement de ces deux sources de données permet d’estimer le taux d’hospitalisation des personnes infectées par le Sars-CoV-2 au cours de la première vague. Ce taux est estimé à 2,7 % parmi les individus infectés de 15 ans ou plus résidant en France métropolitaine, à l’exclusion des personnes résidant en Ehpad.

Le taux d’hospitalisation pour Sars-CoV-2 augmente avec l’âge, varie selon le sexe et la zone géographique

Le taux d’hospitalisation pour infection au Sars-CoV-2 augmente exponentiellement avec l’âge, passant de 0,3 % chez les 15-29 ans, à 2,2 % chez les 50-59 ans, jusqu’à atteindre 22,6 % chez les 70 ans ou plus (hors Ehpad). Ce dernier taux semble très élevé et son estimation pourrait manquer de précision étant donné le faible effectif de personnes testées positives dans le cadre de l’enquête EpiCoV dans cette catégorie d’âge. Quelle que soit la classe d’âge, le taux d’hospitalisation est systématiquement plus élevé chez les hommes, avec un écart particulièrement marqué chez les plus âgés. Il varie également selon la zone géographique, atteignant 3,4 % dans le Nord2 contre 1,7 % dans le Sud, ce qui peut être en partie dû au fait que les personnes infectées dans la zone Nord sont globalement plus âgées et pourraient présenter davantage de comorbidités.

6 330 000 personnes de 15 ans et plus auraient été infectées en France depuis le début de l’épidémie

Le nombre réel de nouvelles contaminations n’est pas connu : en effet, les tests virologiques n’ont pas été disponibles dès le début de l’épidémie, et depuis leur déploiement ils ne permettent de détecter qu’une partie des personnes contaminées car toutes ne se font pas tester. Les résultats positifs de ces tests donnent donc une sous-estimation du nombre réel de contaminations3. L’estimation du nombre de contamination peut s’effectuer indirectement, via l’observation au cours du temps du nombre de personnes hospitalisées. En faisant l’hypothèse que les taux d’hospitalisation observés lors de la première vague de l’épidémie sont restés stables au cours du temps, on estime ainsi que depuis le début de l’épidémie, environ 6 330 000 personnes de France métropolitaine de 15 ans ou plus, résidant hors Ehpad, auraient été infectées par le Sars-CoV-2, ce qui représente 12,0 % de cette population.

Plus de la moitié des personnes infectées par le Sars-CoV-2 sont détectées

En rapportant l’estimation du nombre de personnes infectées au nombre de personnes testées positives, on peut donner une estimation de la capacité du système de détection des cas de Covid-19 pour les individus de 15 ans et plus, hors Ehpad. Celle-ci a augmenté depuis l’été, passant de 12 % en juin à 31 % en juillet-août, 45 % en septembre/début octobre et 59 % mi-octobre/fin-novembre.

La capacité de détection est surestimée si les taux d’hospitalisation appliqués le sont aussi. Il est possible que les taux d’hospitalisation des personnes infectées aient varié au cours de l’épidémie du fait d’une dynamique d’infection différente entre les deux vagues, ou encore d’une évolution de la prise en charge à domicile faisant diminuer le recours à l’hospitalisation.

1L’enquête EpiCoV a été élaborée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et la DREES, en collaboration avec Santé publique France et l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Les résultats de la première vague de l’enquête ont été publiés le 9 octobre 2020 « En mai 2020, 4,5 % de la population vivant en France métropolitaine a développé des anticorps contre le SARS-CoV-2 »
2Le Nord est ici défini comme le regroupement des régions Hauts-de-France, Normandie, Île-de-France, Centre-Val-de-Loire, Bourgogne-Franche-Comté et Grand-Est et le Sud comme les régions Bretagne, Pays-de-la-Loire, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-D’azur et Corse.

3Au 20 décembre 2020, Santé publique France enregistre 2 473 354 cas confirmés.

Consulter la publication

« À la veille du deuxième confinement, le système de dépistage détectait plus de la moitié des personnes infectées par la Covid 19 SARS-CoV-2 : mise en cohérence des données françaises de dépistage (SI-DEP), de contamination dans les établissements médico-sociaux (COVID-19 EHPAD/EMS), d’hospitalisation (SI-VIC) et de sérologie en population générale (EpiCov) »
Auteurs : Vianney Costemalle, Noémie Courtejoie, Albane Miron de l’Espinay, Équipe EpiCov*

* Josiane Warszawski et Nathalie Bajos coresponsables scientifiques, Xavier de Lamballerie, Laurence Meyer, Alexandra Rouquette, Florence Jusot, Ariane Pailhé, Alexis Spire, Claude Martin, Muriel Barlet, Philippe Raynaud, Aude Leduc, Patrick Sillard, François Beck, Nicolas Paliod, Nathalie Lydié, Delphine Rahib

 
 

À propos de la DREES

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l’évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Sous embargo jusqu’au 23 décembre 2020 à 6 heures

 
 

Suivi mensuel des prestations de solidarité pendant la crise sanitaire

Dans le contexte actuel de crise sanitaire, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) va publier chaque mois un tableau de suivi des prestations de solidarité, réalisé avec le concours des organismes gestionnaires de ces prestations. Versées sous conditions de ressources, les prestations sociales sélectionnées permettent une redistribution monétaire en faveur des ménages les plus modestes. Cette publication poursuit deux objectifs : rassembler et mettre à disposition du grand public les données mensuelles disponibles les plus récentes et éclairer les effets de la crise sanitaire, y compris à l’échelle des territoires, sur l’évolution de la pauvreté en France, en l’absence d’indicateurs statistiques infra-annuels et contemporains de taux de pauvreté. La première édition est accompagnée d’un Études et Résultats « Plus de 2 millions d’allocataires du RSA fin octobre 2020 ».

Cette première édition fournit des informations sur les effectifs nationaux et départementaux des allocataires des principaux minima sociaux dits « d’insertion » (revenu de solidarité active [RSA], allocation aux adultes handicapés [AAH], allocation de solidarité spécifique [ASS]), de la prime d’activité, des aides au logement et des bénéficiaires de la Garantie jeunes. Ces prestations représentent environ 30 % du revenu disponible des ménages en situation de pauvreté1 et environ 35 % du revenu disponible des ménages du 1er décile de niveau de vie2. Le contenu du tableau de bord sera amené à évoluer au cours des prochaines publications, à la fois en termes d’indicateurs et de prestations considérées.

Les séries de données proviennent de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), de la Mutualité sociale agricole (MSA), de Pôle emploi et de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares). Sauf pour la Garantie jeunes, les données qui portent sur les cinq derniers mois publiés sont provisoires et donc susceptibles d’être révisées dans les prochains mois. Dans certains cas, les données ont fait l’objet d’estimations de la DREES. Les effectifs ne sont pas corrigés des doubles comptes : une personne qui bénéficie du RSA, de la prime d’activité et des aides au logement sera comptée à la fois parmi les allocataires du RSA, de la prime d’activité et des aides au logement.

La crise sanitaire a eu un impact plus ou moins important sur les effectifs des prestations de solidarité. Le nombre d’allocataires du RSA a fortement augmenté depuis le début de la crise sanitaire pour atteindre 2,1 millions en octobre 2020, soit une augmentation de 8,5 % par rapport à octobre 2019. Après une diminution continue depuis 2015, interrompue par le premier confinement, les effectifs de l’ASS repartent à la hausse depuis juin 2020 (+10,7 % d’allocataires indemnisés entre mai et septembre 2020) pour s’élever à 380 400 personnes fin septembre 2020. À l’inverse, les effectifs de la prime d’activité ont baissé à la fin du premier confinement (-3,5 % entre juin et septembre 2020). La tendance à une légère baisse des effectifs des aides au logement est, elle, interrompue par la crise (+2,4 % entre octobre 2019 et octobre 2020).

Pour ce qui est de la Garantie jeunes, le premier confinement a quasiment interrompu les entrées dans le dispositif. Si elles repartent à la hausse depuis juin, cela n’a pas suffi fin juillet à rattraper le niveau des effectifs de jeunes accompagnés avant la crise (89 800 fin février 2020 contre 80 200 fin juillet).

1Pauvres au sens où leur niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian. Le taux de pauvreté est de 14,8 % en 2018. Selon l’estimation avancée de l’Insee, il est de 14,5 % en 2019.
2C’est-à-dire les 10 % des ménages aux niveaux de vie les plus faibles.

Téléchargez et visualisez les données :
Sur le site data.drees, rubrique Pauvreté et exclusion, dossier « Données mensuelles sur les prestations de solidarité ».

Calvo, M., Echegu, O. (2020, décembre). Plus de 2 millions d’allocataires du RSA fin octobre 2020. DREES, Études et Résultats, n° 1175.

Pour en savoir plus :

– Sur les prestations sociales, consulter le Panorama de la DREES : « Minima sociaux et prestations sociales – édition 2020 », sous la direction de Pierre-Yves Cabannes et Lucile Richet-Mastain, coordonné par Mathieu Calvo. Collection Panoramas de la DREES-social, septembre 2020.

– Des données annuelles sur le RSA, l’ASS, l’AAH et la prime d’activité sont disponibles au niveau national et par département en série longue dans l’espace data.drees, rubrique Pauvreté et exclusion, dossier Minima sociaux, RSA et prime d’activité, sous-dossiers « Minima sociaux, données nationales par dispositif », « Minima sociaux, données départementales par dispositif », « RSA et prime d’activité, données nationales » et « RSA et prime d’activité, données départementales » : www.data.drees.sante.gouv.fr.

– Des données annuelles sur les aides au logement et la Garantie jeunes en série longue sont disponibles dans le Panorama de la DREES : « Minima sociaux et prestations sociales – édition 2020 », fiches n°34 et 37

– Consulter les open data de la Cnaf et de Pôle emploi et la plateforme PoEm de la Dares.

 
 

À propos de la DREES

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l’évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

La confiance entre entreprises fortement impactée par la crise

Actualisation au 30/09/2020

Rubypayeur, le portail de la confiance entre entreprises, présente aujourd’hui des chiffres concrets sur les changements de comportements provoqués par la crise actuelle vis à vis des délais de paiement entre entreprises (crédits inter-entreprises). Première source de financement des entreprises françaises, ces crédits atteignent 672 milliards par an et constituent un maillon essentiel de la bonne santé des entreprises.

Méthodologie  

L’étude Rubypayeur dresse un « avant-après covid-19 » via l’analyse de l’ensemble des procédures de recouvrement réalisées entre le 1er février et le 30 septembre 2020 auprès de 5 000 entreprises françaises (de toutes tailles et de tous secteurs).

Principaux points à retenir

  • Le nombre de procédures de recouvrement explose en septembre
  • La rétention de trésorerie repart à la hausse en septembre  
  • Sur le plan géographique, la corrélation directe entre clusters d’impayés et de covid-19 s’estompe pour prendre une dimension nationale
  • Conseil, Informatique et Commerce sont les 3 secteurs les plus touchés

En synthèse :

Si la reprise de l’activité post confinement avait permis d’assainir la situation, de nouvelles tensions entre entreprises apparaissent en aout et s’accélèrent nettement en septembre. L’incertitude du contexte sanitaire faisant craindre de nouvelles mesures de confinement et une hausse des faillites d’entreprises, les entrepreneurs prennent les devants pour récupérer le maximum de trésorerie.

En outre, la majorité des entreprises (hors hôtellerie, restauration et événementiel) doivent à nouveau faire face à leurs échéances de cotisations sociales (mises en pause depuis fin mars) et les obligations en matière de dépôts de bilan ont été rétablies le 24 aout dernier ce qui laisse présager une vague de défaillance dès octobre générant ainsi de nouvelles inquiétudes de la part des entreprises.

Un nouveau pic des procédures de recouvrement atteint en septembre

  • Par rapport au niveau d’activité pré-covid 19, le nombre de procédures de mise en recouvrement a très fortement augmenté.
  • Après un premier pic atteint en avril durant le confinement, le volume de recouvrement s’est inscrit en baisse jusqu’en aout avant d’enregistrer un très fort rebond en septembre pour atteindre un nouveau record (multiplication par 9 par rapport à l’avant crise).

La rétention de trésorerie repart à la hausse depuis aout

  • Durant le confinement, les entreprises ont opéré une franche rétention de trésorerie en refusant de régler leur facture à leurs créanciers. Entre février et avril, on constate ainsi un écroulement du taux de succès des paiements en phase amiable (30% vs 80% en temps normal).
  • La situation s’est nettement améliorée de la sortie du confinement jusqu’à juillet pour atteindre un taux de recouvrement quasi-normatif (70% vs 80% habituellement).
  • Avec la perspective d’une seconde vague de covid-19, la rétention de trésorerie est en revanche repartie à la hausse dès le mois d’aout pour atteindre un taux de recouvrement de 50% contre 80% en temps normal. Ce taux est aujourd’hui comparable à celui de fin mars 2020.

La confiance inter-entreprises impactée

  • Jusqu’en mars 2020, les entreprises attendaient en moyenne 118 jours pour faire appel au service de recouvrement de Rubypayeur. Ce délai extrêmement important traduit à la fois un certain dilettantisme des entreprises françaises dans le recouvrement mais aussi, de manière plus positive, la confiance qu’elles s’accordent entres-elles.
  • Dès mars 2020, ce délai a été réduit par deux, les entreprises n’attendant plus que 60 jours pour faire appel au service recouvrement. Le pic de la défiance a même été atteint durant le mois d’avril au cours duquel les entreprises lançaient des procédures de recouvrement 10 jours à peine après l’échéance de leur facture.
  • Depuis la sortie du confinement, le délai moyen pour faire appel au service recouvrement est repassé à 110 jours. Un niveau quasiment normatif qui cache en réalité une situation tout autre et ne traduit pas le retour de la confiance entre entreprises. En effet, cette donnée est à tempérer car de nombreuses entreprises ont lancé au cours des deux derniers mois des procédures de recouvrement sur des factures très anciennes (20% des procédures concernent des factures de + de 700 jours) pour tenter de récupérer de la trésorerie. A l’inverse, de plus en plus d’entreprises lancent des procédures de recouvrement dans des délais extrêmement courts.  

Focus sur les régions les plus touchées par la crise des impayés

 

Top 5 des créanciers du 01/07 au 30/09

1

Île-de-France

2

Auvergne-Rhône-Alpes

3

Provence-Alpes-Côte d’Azur

4

Occitanie

5

Hauts-de-France

 

Top 5 des débiteurs du 01/07 au 30/09

1

Île-de-France

2

Provence-Alpes-Côte d’Azur

3

Auvergne-Rhône-Alpes

4

Grand Est

5

Occitanie

Sans surprise, le volume des impayés est le plus fort en Ile de France et Auvergne Rhône Alpes qui sont les deux régions qui comptent le plus d’entreprises en France. En revanche, la corrélation directe entre crise sanitaire et crise des impayés s’est pleinement confirmée depuis juillet dernier.

En effet, lors de la précédente étude réalisée au 30 juin 2020, les régions les plus touchées par la crise des impayées étaient celles touchées par la crise sanitaire (Hauts de France, Le Grand-Est et la région PACA). Pour cette nouvelle édition de l’étude réalisée entre le 1er juillet et le 30 septembre, les clusters d’impayés suivent les clusters de covid-19 avec une généralisation au niveau national de la crise et l’intégration de l’Occitanie dans le top 5 des régions les plus touchées.

Un effet de cascade sur certains secteurs d’activité

Les entreprises qui ont le plus de mal à honorer leurs factures sont en toute logique celles dont l’activité souffre le plus de la crise sanitaire actuelle et pour lesquelles les incertitudes sont les plus fortes. Ainsi les entreprises des secteurs du commerce et de l’hôtellerie restauration représentent à elles seules 38% des factures impayées.

Par ailleurs deux secteurs souffrent particulièrement des impayés : le conseil et le secteur de l’informatique. Deux secteurs au sein desquels évoluent de nombreux indépendants et TPE qui sont aujourd’hui particulièrement fragiles en termes de trésorerie.

Enfin, si on compare les TOP 5 des créanciers et celui des débiteurs, on voit clairement que les secteurs sont quasiment identiques ce qui illustre pleinement le cercle vicieux (effet de cascade) provoqué par la crise actuelle.

 
 

Suivi mensuel des prestations de solidarité pendant la crise sanitaire

Dans le contexte actuel de crise sanitaire, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) va publier chaque mois un tableau de suivi des prestations de solidarité, réalisé avec le concours des organismes gestionnaires de ces prestations. Versées sous conditions de ressources, les prestations sociales sélectionnées permettent une redistribution monétaire en faveur des ménages les plus modestes. Cette publication poursuit deux objectifs : rassembler et mettre à disposition du grand public les données mensuelles disponibles les plus récentes et éclairer les effets de la crise sanitaire, y compris à l’échelle des territoires, sur l’évolution de la pauvreté en France, en l’absence d’indicateurs statistiques infra-annuels et contemporains de taux de pauvreté. La première édition est accompagnée d’un Études et Résultats « Plus de 2 millions d’allocataires du RSA fin octobre 2020 ».

Cette première édition fournit des informations sur les effectifs nationaux et départementaux des allocataires des principaux minima sociaux dits « d’insertion » (revenu de solidarité active [RSA], allocation aux adultes handicapés [AAH], allocation de solidarité spécifique [ASS]), de la prime d’activité, des aides au logement et des bénéficiaires de la Garantie jeunes. Ces prestations représentent environ 30 % du revenu disponible des ménages en situation de pauvreté1 et environ 35 % du revenu disponible des ménages du 1er décile de niveau de vie2. Le contenu du tableau de bord sera amené à évoluer au cours des prochaines publications, à la fois en termes d’indicateurs et de prestations considérées.

Les séries de données proviennent de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), de la Mutualité sociale agricole (MSA), de Pôle emploi et de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares). Sauf pour la Garantie jeunes, les données qui portent sur les cinq derniers mois publiés sont provisoires et donc susceptibles d’être révisées dans les prochains mois. Dans certains cas, les données ont fait l’objet d’estimations de la DREES. Les effectifs ne sont pas corrigés des doubles comptes : une personne qui bénéficie du RSA, de la prime d’activité et des aides au logement sera comptée à la fois parmi les allocataires du RSA, de la prime d’activité et des aides au logement.

La crise sanitaire a eu un impact plus ou moins important sur les effectifs des prestations de solidarité. Le nombre d’allocataires du RSA a fortement augmenté depuis le début de la crise sanitaire pour atteindre 2,1 millions en octobre 2020, soit une augmentation de 8,5 % par rapport à octobre 2019. Après une diminution continue depuis 2015, interrompue par le premier confinement, les effectifs de l’ASS repartent à la hausse depuis juin 2020 (+10,7 % d’allocataires indemnisés entre mai et septembre 2020) pour s’élever à 380 400 personnes fin septembre 2020. À l’inverse, les effectifs de la prime d’activité ont baissé à la fin du premier confinement (-3,5 % entre juin et septembre 2020). La tendance à une légère baisse des effectifs des aides au logement est, elle, interrompue par la crise (+2,4 % entre octobre 2019 et octobre 2020).

Pour ce qui est de la Garantie jeunes, le premier confinement a quasiment interrompu les entrées dans le dispositif. Si elles repartent à la hausse depuis juin, cela n’a pas suffi fin juillet à rattraper le niveau des effectifs de jeunes accompagnés avant la crise (89 800 fin février 2020 contre 80 200 fin juillet).

1Pauvres au sens où leur niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian. Le taux de pauvreté est de 14,8 % en 2018. Selon l’estimation avancée de l’Insee, il est de 14,5 % en 2019.
2C’est-à-dire les 10 % des ménages aux niveaux de vie les plus faibles.

Téléchargez et visualisez les données :
Sur le site data.drees, rubrique Pauvreté et exclusion, dossier « Données mensuelles sur les prestations de solidarité ».

Calvo, M., Echegu, O. (2020, décembre). Plus de 2 millions d’allocataires du RSA fin octobre 2020. DREES, Études et Résultats, n° 1175.

Pour en savoir plus :

– Sur les prestations sociales, consulter le Panorama de la DREES : « Minima sociaux et prestations sociales – édition 2020 », sous la direction de Pierre-Yves Cabannes et Lucile Richet-Mastain, coordonné par Mathieu Calvo. Collection Panoramas de la DREES-social, septembre 2020.

– Des données annuelles sur le RSA, l’ASS, l’AAH et la prime d’activité sont disponibles au niveau national et par département en série longue dans l’espace data.drees, rubrique Pauvreté et exclusion, dossier Minima sociaux, RSA et prime d’activité, sous-dossiers « Minima sociaux, données nationales par dispositif », « Minima sociaux, données départementales par dispositif », « RSA et prime d’activité, données nationales » et « RSA et prime d’activité, données départementales » : www.data.drees.sante.gouv.fr.

– Des données annuelles sur les aides au logement et la Garantie jeunes en série longue sont disponibles dans le Panorama de la DREES : « Minima sociaux et prestations sociales – édition 2020 », fiches n°34 et 37

– Consulter les open data de la Cnaf et de Pôle emploi et la plateforme PoEm de la Dares.

 
 

À propos de la DREES

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l’évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

Objet : +25% des dons effectués pendant les Fêtes correspondent aux cadeaux de Noël reçus

Chaque année, dès le 25 décembre au matin, de nombreuses personnes revendent leurs cadeaux, soit parce qu’ils ne leur plaisent pas, soit parce qu’ils n’en auront pas l’utilité, ou encore parce qu’ils ont en reçu en double et qu’ils ne peuvent pas les échanger. Certaines personnes donnent également des cadeaux qui ne leur conviendraient pas.

C’est le constat fait par Geev, 1ère application dédiée aux dons d’objets et de nourriture entre particuliers qui compte plus de 2 millions d’utilisateurs. En effet, l’an dernier sur la période du 25 au 27 décembre 2019, elle a observé une augmentation de 25% des dons effectués correspondant aux cadeaux de Noël reçus, par rapport à la semaine qui précède Noël.

En top 5 des cadeaux de Noël les plus donnés, figurait :

  1. Cuisine et maison
  2. Vêtements
  3. Livres, films et musique
  4. Jeux et jouets
  5. Art et déco
     

« En plus de progresser au fil des années, les dons de cadeaux sont aujourd’hui une alternative positive voire « déculpabilisante » à la revente des cadeaux de Noël. » explique Hakim Baka, co-fondateur de Geev.
 

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, Hakim Baka et Florian Blanc, fondateurs de Geev, se tiennent à votre disposition pour répondre à vos questions.

1 Sondage réalisé auprès d’un panel représentatif de 11???000 Français âgés entre 18 ans et 65 ans et plus, entre le 13 et 14 décembre 2020.

A propos de Geev :

Créée en 2017 par Hakim Baka et Florian Blanc, Geev est l’application de référence en France de don d’objets et de nourriture entre particuliers. A travers son application, Geev permet aux utilisateurs, les « Geevers », de donner et de récupérer des objets ou de la nourriture autour de chez eux de manière simple, ludique et gratuite. Comptant déjà plus de 2 millions d’utilisateurs, Geev a permis de donner une seconde vie à plus de 5 millions de produits. Présente en France et au Canada, Geev ambitionne aujourd’hui de démocratiser le don entre particuliers à l’international.

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Sous embargo jusqu’au 24 décembre 2020 à 8h15

 
 

Le nombre de tests progresse très vivement durant la semaine du 14 au 20 décembre et les délais de rendu des résultats continuent de se raccourcir

Entre le 1er mars et le 20 décembre 2020, on estime que plus de 33 millions de tests RT-PCR et antigéniques ont été réalisés en France : environ 32 millions de tests RT-PCR et 1,5 million de tests antigéniques.

Au cours de la semaine du 14 au 20 décembre, 2 350 000 résultats de tests RT-PCR et antigéniques ont ainsi été validés par un professionnel de santé, parmi lesquels près d’un sur trois est un test antigénique (29,9 %). La semaine précédente, environ 1 400 000 tests RT–PCR et antigéniques avaient été réalisés, dont près d’un sur cinq étaient des tests antigéniques (19,6 %). On observe donc une envolée du nombre de tests, en particulier du nombre de tests antigéniques qui a presque triplé en une semaine. Cette vive progression du nombre de tests accentue la tendance à la hausse observée depuis début décembre, sans doute en lien avec l’approche des fêtes de fin d’année.

 
 
 
 

La part des tests RT-PCR avec un résultat validé dans les 24h qui suivent le prélèvement a augmenté de 80 % à 87 % au cours de la semaine écoulée

Entre le 14 et le 20 décembre, 87 % des tests RT-PCR validés ont été prélevés dans les 24h qui précèdent (contre 80 % la semaine du 7 au 13 décembre). L’immense majorité des tests est validée en moins de 48h (98 % contre 97 % la semaine précédente). La médiane des délais entre prélèvement et validation du résultat est stable à 0,5 jour et la moyenne est en baisse à 0,6 jour.

 
 
 
 
 
 
 
 

La totalité des départements ont un délai médian entre prélèvement et validation du résultat d’un test PCR inférieur ou égal à 24h

 
 
 
 
 
 

Des disparités géographiques marquées quant à la part des tests antigéniques réalisés en France

 
 
 
 

Sur l’ensemble des tests (PCR et antigéniques), 91 % sont validés dans les 24h qui suivent le prélèvement

Les résultats des tests antigéniques étant délivrés très rapidement, la part de tests (RT-PCR et antigéniques) avec des résultats validés en moins de 24h est tirée à la hausse par le déploiement des tests antigéniques. Elle atteint 91 % entre le 14 et le 20 décembre.

Si l’on considère le délai en journées, et non plus en heures, c’est 98 % des tests dont le résultat a été validé le jour ou le lendemain du prélèvement.

Quelle que soit la méthode de calcul, les délais continuent de se raccourcir.

 
 
 
 
 
 

Méthodologie

La DREES exploite les données pseudonymisées du système d’information SIDEP, qui portent notamment sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés par les laboratoires d’analyse médicale et des tests antigéniques, et comportent des informations à la fois sur les résultats des tests et sur leurs délais de réalisation.

Ces statistiques se basent sur la date de validation de résultats par le professionnel de santé. Plus précisément, on approxime cette date, de façon différente pour les tests RT-PCR et pour les tests antigéniques :
– pour les tests RT-PCR on utilise comme proxy la date d’intégration dans le système SI-DEP, car l’envoi des résultats des tests vers SI-DEP est réalisé normalement dès validation du résultats de test ; en revanche, les patients peuvent avoir connaissance plus tardivement de leurs résultats, notamment selon le mode de transmission (envoi d’un mail, d’un courrier, retrait au laboratoire) ; pour les tests RT-PCR, le calcul des délais se fait à partir de la date de prélèvement du test (jour, heure, minute), déclarée par le laboratoire, et cette date d’intégration (jour, heure, minute) du test dans SIDEP

– pour les tests antigéniques, on utilise comme proxy la date de prélèvement, car il s’agit de tests rapides qui permettent au professionnel de santé et au patient d’avoir connaissance du résultat en moins d’une demi-heure ; on considère donc un délai de rendu de résultat nul; en revanche l’intégration des résultats dans SIDEP repose davantage sur de la saisie manuelle, et un délai peut donc exister entre connaissance du résultat par le professionnel de santé et son intégration dans SI-DEP.

Si une même personne a réalisé successivement deux tests, ces deux tests sont comptés. Les données sur le nombre de tests RT-PCR diffèrent donc de celles publiées par Santé Publique France, qui le sont par ailleurs en date de prélèvement du test.

Enfin, entre début mars et début juin 2020, préalablement au déploiement complet de SIDEP, la Drees a mis en place à la demande du centre de crise sanitaire du Ministère des solidarités et de la santé un système d’information permettant de comptabiliser le nombre de tests réalisés en France, à partir des déclarations des sites réalisant les tests (et non les prélèvements comme dans SIDEP).

Dans le cadre de l’exploitation des données SIDEP, la Drees procède à quelques retraitements des données. En particulier, les tests remontés avec un pseudonyme manquant sont supprimés. Dans le cas d’un même test remonté plusieurs fois (mise à jour de certaines informations sur le patient par exemple), la Drees conserve la ligne la plus récente, à l’exception de la date d’intégration dans SIDEP dont on retient la valeur la plus ancienne – assimilée à la date de validation du résultat. S’agissant de ce dernier traitement, une correction a été mise en place à compter du 17/12, sa rétropolation sur l’ensemble de l’historique sera prochainement réalisée ; cela concerne toutefois une part négligeable des tests RT-PCR.

 
 

À propos de la DREES

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l’évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

En France, moins d’une entreprise sur six envisage de relocaliser sa production

La crise Covid-19 a perturbé les chaînes d’approvisionnement à l’échelle mondiale, (re)mettant sur le devant de la scène les concepts de résilience et de relocalisation. Dans ce contexte, Euler Hermes a mené une enquête afin de déterminer comment l’épidémie pousse les entreprises à repenser leurs stratégies en matière de chaînes de valeur. Ainsi, le leader mondial de l’assurance-crédit a interrogé près de 1 200 entreprises américaines, britanniques, françaises, allemandes et italiennes évoluant dans les secteurs de la technologie, les télécommunications, les machines et équipements, la chimie, l’énergie, l’automobile et l’agroalimentaire. 

En résulte une analyse inédite de la façon dont l’épidémie Covid-19 a affecté les chaînes logistiques des entreprises, et des mesures qui ont été prises pour les rendre plus résilientes face à ce choc. L’enquête a été menée de mi-octobre à début novembre 2020, via un questionnaire en ligne. 

La grande majorité des entreprises interrogées par Euler Hermes estiment que la crise Covid-19 a perturbé leur chaîne d’approvisionnement. Les entreprises américaines se distinguent, puisque 26% d’entre elles font état d’une perturbation grave contre 17% en moyenne pour les autres entreprises. Les secteurs des machines et équipements, de la technologie, des télécommunications et de l’énergie sont les plus affectés.

1 entreprise sur 2 déclare répondre à la crise avec une stratégie de couverture du risque  4 entreprises sur 10 indiquent qu’elles sont déjà en train de changer de fournisseurs et de déplacer une partie de leur production ; 3 entreprises sur 10 ont renforcé le contrôle du respect des critères ESG par leurs fournisseurs.Alors que plus de la moitié des entreprises interrogées envisagent de rechercher de nouveaux fournisseurs et de déplacer leurs sites de production, seuls 10 à 15% des répondants envisagent la relocalisation et environ 30% un rapprochement de leurs sites de production. En France, 13% à 18% des entreprises envisagent de relocaliser leur production.

Les professionnels du secteur de la logistique ont rarement été confrontés à un choc d’une telle ampleur. Un répondant sur deux à notre enquête a réagi à cette crise en activant une stratégie de couverture du risque, c’est-à-dire via un recours à l’assurance, à la hausse des stocks ou à la recherche de solutions alternatives d’approvisionnements. 

Par ailleurs, 32% des répondants ont déclaré renforcer le contrôle du respect des critères ESG par leurs fournisseurs. 

A plus long terme, les stratégies de résilience seront protéiformes  seuls 10 à 15% des répondants envisagent la relocalisation comme solution, alors que 30% des entreprises pourraient à terme envisager de rapprocher leurs sites de production de leur pays d’origine. La diversification des sites de production est également mentionnée  les entreprises sont toujours à la recherche d’une rentabilité optimisée et de solutions de production alternatives après le choc sans précédent qu’elles viennent de connaître  introduit Georges Dib, économiste en charge du commerce international chez Euler Hermes.94% des entreprises estiment que la crise Covid-19 a perturbé leur chaîne de valeur

Une entreprise sur cinq interrogée signale que sa chaîne de valeur a été fortement perturbé par la crise Covid-19. Les entreprises américaines se distinguent, puisque 26% d’entre elles ont fait état d’une perturbation grave contre 17% en moyenne pour les autres entreprises ainsi qu’environ 25% des entreprises des secteurs des machines et d’équipements, la technologie, les télécommunications et l’énergie. 

Quelles mesures ont été mises en place pour faire face à ce choc  La première est la stratégie de couverture du risque recours à l’assurance, la hausse des stocks ou la recherche de solutions alternatives d’approvisionnements citée par 52% des répondants. Les entreprises se sont également attelées à mieux comprendre et mieux gérer leur chaîne d’approvisionnement 4 entreprises sur 10 indiquent qu’elles sont déjà en train de changer de fournisseurs et de déplacer une partie de leur production. Enfin, 32% des répondants déclarent avoir renforcé le contrôle du respect des critères ESG par leurs fournisseurs.Les entreprises les plus digitalisées mieux armées pour faire face à la crise Les entreprises très digitalisées ont pris plus de mesures que les entreprises peu digitalisées pour limiter les perturbations de leur chaîne d’approvisionnement . Par exemple, 57% des entreprises très digitalisées ont eu recours à une stratégie de couverture, contre seulement 43% pour les moins digitalisées. De même, 47% des entreprises très digitalisées déclarent travailler sur l’amélioration de la compréhension et de la gestion de leur chaîne de valeur, contre seulement 33% pour les peu digitalisées. Enfin, 39% des entreprises très digitalisées ont renforcé le contrôle du respect des critères ESG par leurs fournisseurs, contre seulement 14% pour les moins digitalisées.Pas de recours massif à la relocalisation, mais une volonté de rapprocher les sites de production

55% des entreprises interrogées envisagent de chercher de nouveaux fournisseurs dans les 6 à 12 mois, et 62% des répondants envisagent de le faire à plus long terme. Dans un tiers des cas, les entreprises ne cherchent pas un fournisseur dans un nouveau pays, mais dans un pays dans lequel elles sont déjà implantées et/ou ont déjà noué des relations avec d’autres fournisseurs. Par ailleurs, les entreprises semblent préférer chercher des fournisseurs dans leur pays d’origine, et les américains semblent être les plus  patriotes à cet égard. En d’autres termes, les entreprises semblent opter pour des fournisseurs plus proches d’elles géographiquement. 

Toutefois, cela ne suggère pas que les entreprises se détournent des fournisseurs chinois, qui restent populaires dans les réponses collectées lors de cette enquête. Cela pourrait être dû à la recherche continue d’optimisation de la rentabilité, dans un contexte où l’incertitude reste forte et après un choc sans précédent. 

D’autant que l’amélioration des marges  est la réponse la plus populaire dans les justifications de recherches de nouveaux fournisseurs.D’autre part, environ une entreprise interrogée sur deux envisage de transférer ses sites de production à moyen ou long terme. Pourtant, seulement entre 10 et 15% des répondants envisagent de relocaliser leur production dans leur pays d’origine. Selon Euler Hermes, 30% des répondants envisagent le transfert de la production dans un pays voisin de leur pays d’origine, particulièrement si le pays visé fait partie d’une même union douanière ou d’un accord de libre-échange. Les raisons d’un tel choix sont très diversifiées  améliorer la qualité des fournisseurs, augmenter le chiffre d’affaires et les marges en réduisant les délais, mieux gérer les stocks.Une relocalisation directement répercutée aux consommateurs De tels changements dans les chaînes d’approvisionnement ne se feront pas du jour au lendemain, et les entreprises sont conscientes des difficultés qui en résultent. La hausse du coût du travail, la difficulté à trouver de nouveaux fournisseurs de qualité et les coûts d’investissement sont les défis les plus cités par les entreprises interrogées quand on évoque la relocalisation ou le passage à des fournisseurs du pays d’origine. La plupart des entreprises qui envisagent de telles stratégies déclarent qu’elles sont prêtes à subir des coûts plus élevés pour relocaliser la production, mais 40% d’entre elles prévoient de les répercuter sur leurs prix de ventes. Trois entreprises sur quatre interrogées estiment d’ailleurs que les consommateurs sont prêts à payer plus pour des biens produits localement.

« Nous ne nous attendons pas à un mouvement de démondialisation, ni même à un retour au début des années 2000. Mais on voit des dynamiques différentes au sein-même du commerce mondial, et donc un avenir aux facettes multiples. Les problématiques traditionnelles comme les coûts de production, la qualité et le transport continueront d’être au cœur des décisions relatives aux chaînes d’approvisionnement, mais les entreprises se soucient désormais plus des risques environnementaux, ce qui implique une plus grande surveillance dans le choix des fournisseurs et un raccourcissement des chaînes de valeur les moins respectueuses des critères ESG. Quelques relocalisations ne sont pas à exclure, mais ce ne sera le cas que si les incitations appropriées sont mises en place. 

D’ailleurs, 17% des entreprises qui ne prévoient pas de réorganisation de leur chaîne de valeur estiment que la mesure qui les aiderait le plus à améliorer la résilience de leur chaîne d’approvisionnement serait des incitations fiscales domestiques qui leur permettraient de relocaliser leur production  conclut Alexis Garatti, Directeur de la recherche économique d’Euler Hermes.

Et la France dans tout ça ?


Quelles mesures ont été mises en place par les entreprises françaises pour faire face à la crise Covid-19 ? 57% des entreprises ont eu recours à des mesures de couverture du risque, contre 52% en moyenne dans l’échantillon Euler Hermes ; 42% des entreprises françaises indiquent mieux surveiller et gérer leur chaîne d’approvisionnement  enfin, pour près de quatre entreprises sur dix, une meilleure compréhension des chaînes d’approvisionnement et la relocalisation partielle des activités sont envisagées.


En cas de changement de site de production, 13% des entreprises françaises envisagent une relocalisation en France comme premier choix. 18% des répondants l’envisagent parmi leurs trois premiers choix. Seules les entreprises américaines obtiennent un score plus élevé (17%-21%). Cela peut s’expliquer par les récentes mesures politiques visant à rendre la France plus attractive et à dynamiser le Made in France 

Le plan de relance français alloue 35 milliards d’euros au développement d’industries innovantes et au renforcement de la compétitivité internationale.
Parmi les entreprises françaises qui envisagent la relocalisation, 28% mentionnent qu’elles font ce choix pour créer des emplois en France. Aucun pays ne fait mieux en la matière, les Etats-Unis arrivent en seconde position 17%.

77% des entreprises françaises pensent que les consommateurs sont prêts à payer plus pour obtenir des marchandises produites en France. Seuls les Etats-Unis obtiennent un chiffre plus élevé parmi les pays constituant l’échantillon 89%

Quels pays sont jugés comme attractifs par les entreprises françaises ? Pour trouver de nouveaux fournisseurs, les entreprises françaises citent en priorité la Belgique, la Chine, le Royaume-Uni, l’Australie et les Etats-Unis. En cas de changement de localisation du site de production, les trois pays les plus cités sont la Belgique, la Chine et l’Allemagne.

https://www.eulerhermes.fr/actualites/enquete-chaines-logistiques-2020.html