avec un grand merci à Pierre-Jean Llorens pour sa participation à cette revue de presse de fin décembre.
42% des Français déclarent payer davantage en sans contact depuis le début de la crise Covid-19 |
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Paris, le 16 décembre 2020 – Le confinement avec la fermeture des magasins non essentiels a profondément impacté les comportements des consommateurs français. Dans le cadre de son engagement à soutenir les économies locales dans cette période d’incertitude en leurs aidant à identifier des opportunités de développement, Visa a mandaté le cabinet d’étude GfK de mener une enquête auprès de consommateurs en Espagne, en France, en Italie et au Portugal sur les nouvelles tendances de paiements en magasins et en e-commerce. |
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« La fermeture des magasins et la pandémie ont conduit les clients à adapter leur mode de paiement en magasin et en ligne », explique Romain Boisson, Directeur Général de Visa en France. » La digitalisation des commerces physiques ainsi que le e-commerce ont été une bouée de sauvetage pour les consommateurs et les commerçants français. Nous avons été en première ligne pour promouvoir les paiements sans contact en magasin et aider les PME à ouvrir des markets place en ligne, en collaboration avec nos clients, les banques« . L’étude prouve que la pandémie accélère considérablement les changements d’habitudes d’achat des consommateurs français et leur manière de payer. « En France, la COVID-19 a transformé les habitudes d’achat, et notamment de paiement en fonction de nouveaux besoins : l’essor du digital, et en particulier du paiement sans contact que nous avons observé, peut être considéré comme le signal fort de l’importance accordée par les consommateurs à la sécurité et à la commodité » explique François Le Gunehec, Responsable d’étude chez GfK France. « Aujourd’hui, nous constatons également que les consommateurs attendent des marques une mission plus large, prouvant que leurs intérêts ne sont pas que commerciaux, mais qu’elles sont prêtes à jouer leur rôle pour contribuer à la communauté au sens large. »* En magasin, la carte de paiement et le paiement sans contact s’ancrent dans le quotidien des Français, alors que de nouveaux moyens de paiement commencent à émerger Une tendance également soulignée par La Banque de France en septembre dernier : « La carte de paiement reste le moyen de paiement le plus utilisé en termes de nombre de transactions (58%) notamment en raison du doublement de l’utilisation du paiement sans contact »* . Une attention accrue est portée sur la sécurité et la praticité a entraîné l’essor du paiement sans contact en magasin : 42% des clients français ont déclaré que, depuis la crise du coronavirus, ils utilisent plus qu’avant le paiement sans contact. Les Français adoptent également les habitudes de paiement sans contact dans des secteurs où le paiement en espèces était ancré dans les habitudes : le stationnement et les transports publics (36% des Français utilisent de plus en plus le paiement sans contact). Ceci reflète une tendance nationale : les villes en France sont de plus en plus nombreuses à adopter l’Open Payment dans leurs réseaux de transport public. Autre conséquence de la pandémie, les consommateurs français commencent à adopter de nouveaux modes de paiement tels que le paiement mobile (+6%) et les portefeuilles numériques / applications qui permettent de débiter directement un compte (+2%). |
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Source : étude GfK pour Visa « l’impact de la Covid-19 sur les habitudes de paiement des consommateurs », Novembre 2020 |
La crise a levé des freins du paiement sans contact, qui entre lentement mais sûrement dans le quotidien des Français En mai dernier, Visa a travaillé avec ses partenaires en France pour augmenter les limites de paiement sans contact jusqu’à 50 euros, afin d’aider les consommateurs à payer plus facilement et de manière plus sûre, en limitant les situations nécessitant de saisir son code secret. Les consommateurs français interrogés dans le cadre de l’étude portent un regard bienveillant sur cette hausse du plafond du paiement sans contact : 81% le perçoivent comme positif. Et cette évolution pourrait bien être permanente car, comme le suggère l’étude, ils sont prêts à adopter de manière pérenne le paiement sans contact et le paiement par carte : 66% d’entre eux souhaitent conserver la limite relevée dans le futur. Cette attitude positive montre que les Français privilégient les moyens de paiement pratiques et faciles : 34% des Français interrogés souhaitent même pouvoir laisser leur portefeuille à la maison et tout payer avec leur smartphone! La sécurité est la clé de l’adoption du paiement digital, et on constate l’essor de la confiance des Français envers les nouveaux moyens de paiement. Ce sont des signes encourageants et des clés pour les commerçants afin de rassurer leurs consommateurs et de s’adapter à ce nouveau paradigme. L’e-commerce en plein essor en France depuis le confinement |
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Consommateurs et commerçants ont saisi la possibilité d’acheter et de vendre en ligne, comme l’a souligné la Fédération du E-commerce et de la Vente A Distance (FEVAD) au deuxième trimestre 2020 : « Ce sont les achats en ligne auprès des enseignes magasins qui ont le plus accéléré ce trimestre avec une progression de +83% »** . L’étude menée avec GfK montre que de nombreux clients qui préféraient auparavant faire leurs achats en magasin ont opté pour les achats en ligne : près de la moitié des clients français ont commencé ou augmenté leurs achats en ligne (47%). Sans surprise, l’ordinateur portable reste de loin l’appareil préféré pour faire ses achats en ligne (60%), tandis que le smartphone est utilisé par 40% des clients français et la tablette par seulement 14%. Mais qu’est-ce-que les Français achètent en ligne depuis la crise de la Covid-19 ? Selon les Français interrogés par GfK, principalement les produits de première nécessité : les produits alimentaires (+14% des acheteurs français) et les produits d’hygiène (+11% des acheteurs français). |
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Source : étude GfK pour Visa « l’impact de la Covid-19 sur les habitudes de paiement des consommateurs », Novembre 2020 |
À noter que, si l’étude montre que le commerce électronique se développe en France après le premier confinement, la tendance n’est pas aussi forte que dans des autres pays interrogés : la croissance des cartes de paiement est de +15% (vs. +20% d’augmentation en moyenne) et celle du portefeuille numérique de +8% en France (vs. +17% en Espagne et +13% en moyenne). Néanmoins, la commodité, la sécurité et l’innovation devraient continuer à façonner les habitudes françaises en matière d’e-commerce. * Rapport annuel de la Banque de France 2019 ** FEVAD, résultats du e-commerce pour le second trimestre 2020 Méthodologie L’enquête a été menée par GfK en France, en Italie, au Portugal et en Espagne. 3 200 personnes ont été interrogées (800 pour chaque pays) en août et septembre 2020 sur leur perception des paiements. Les études de cas, les comparaisons, les statistiques, les recherches et les recommandations sont fournies « en l’état » et ne sont destinées qu’à des fins d’information. Il ne faut pas se baser sur cette étude pour obtenir des conseils opérationnels, marketing, juridiques, techniques, fiscaux, financiers ou autres. Visa Inc. ne donne aucune garantie ni ne fait aucune déclaration quant à l’exhaustivité ou à l’exactitude des informations contenues dans ce document, et n’assume aucune responsabilité qui pourrait résulter de la confiance accordée à ces informations. Les informations contenues dans le présent document ne sont pas destinées à servir de conseils en matière d’investissement ou de droit, et les lecteurs sont encouragés à demander l’avis d’un professionnel compétent lorsqu’un tel avis est nécessaire. À propos de Visa Inc. Visa Inc. (NYSE : V) est le leader mondial des paiements digitaux. Notre mission est de connecter le monde via le réseau de paiement le plus innovant, fiable et sécurisé du marché, permettant aux individus, aux entreprises et aux économies de prospérer. VisaNet, notre réseau de traitement mondial, permet un paiement fiable et sécurisé partout dans le monde et est capable de traiter plus de 65 000 transactions par seconde. L’innovation perpétuelle chez Visa est un catalyseur de croissance rapide pour le commerce connecté sur tous les terminaux. Alors que nous passons d’un monde matériel à un monde digital, Visa mobilise sa marque, ses produits, ses équipes, son réseau et sa taille pour redéfinir l’avenir du commerce. Pour en savoir plus, consultez Visa.fr, le blog de Visa France et @Visa_Fr. |
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Etude : Les Français et les lieux de santé
Entre la pandémie, les maladies récurrentes hivernales (grippe, gastro-entérite…) et, bientôt, la campagne de vaccination, les Français sont amenés à fréquenter davantage les lieux de santé (hôpitaux, cabinets médicaux, centres de santé). Mais qu’en pensent-ils, comment les perçoivent-ils ? Juxta, filiale du groupe DL Software et éditeur de logiciels innovants dédiés au secteur médical et paramédical, a récemment publié les résultats de son étude, en pièce jointe, quant à la perception et à la fréquentation des centres de santé par les Français.
L’étude, disponible en pièce jointe, nous apprend par exemple que :
- Au cours des 12 derniers mois, les Français ont fréquenté :
- 21% les centres de santé ;
- 21% en télémédecine ;
- 49% les hôpitaux et les cliniques ;
- 70% les cabinets médicaux.
- 35% des -35 ans sondés sont allés dans un centre de santé au cours des 12 derniers mois.
- Les cabinets médicaux reçoivent 88% de satisfaction sur le critère de la proximité avec le domicile des sondés.
- 78% sont satisfaits du délai entre la prise de rendez-vous et la consultation dans les centres de santé contre 72% pour les hôpitaux.
48% des Français ont déjà donné des cadeaux qu’ils avaient reçu à Noël
Chaque année, dès le 25 décembre au matin, de nombreuses personnes revendent leurs cadeaux, soit parce qu’ils ne leur plaisent pas, soit parce qu’ils n’en auront pas l’utilité, ou encore parce qu’ils ont en reçu en double et qu’ils ne peuvent pas les échanger. Certaines personnes donnent également des cadeaux qui ne leur conviendraient pas.
C’est le constat fait par Geev, 1ère application dédiée aux dons d’objets et de nourriture entre particuliers qui compte plus de 2 millions d’utilisateurs. En effet, l’an dernier sur la période du 25 au 27 décembre 2019, elle a observé une augmentation de dons effectués correspondant aux cadeaux de Noël reçus par rapport à une période normale.
En top 5 des cadeaux de Noël les plus donnés, figurait :
- Cuisine et maison
- Vêtements
- Livres, films et musique
- Jeux et jouets
- Art et déco
« En plus de progresser au fil des années, les dons de cadeaux sont aujourd’hui une alternative positive voire « déculpabilisante » à la revente des cadeaux de Noël. » explique Hakim Baka, co-fondateur de Geev.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, Hakim Baka et Florian Blanc, fondateurs de Geev, se tiennent à votre disposition pour répondre à vos questions.
1 Sondage réalisé auprès d’un panel représentatif de 11???000 Français âgés entre 18 ans et 65 ans et plus, entre le 13 et 14 décembre 2020.
A propos de Geev :
Créée en 2017 par Hakim Baka et Florian Blanc, Geev est l’application de référence en France de don d’objets et de nourriture entre particuliers. A travers son application, Geev permet aux utilisateurs, les « Geevers », de donner et de récupérer des objets ou de la nourriture autour de chez eux de manière simple, ludique et gratuite. Comptant déjà plus de 2 millions d’utilisateurs, Geev a permis de donner une seconde vie à plus de 5 millions de produits. Présente en France et au Canada, Geev ambitionne aujourd’hui de démocratiser le don entre particuliers à l’international.
Site web : www.geev.com
Facebook : @geev.pageofficielle
Twitter : @GeevOfficiel
Instagram : @geevofficiel
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Étude (c)OpinionWay pour innocent / Opération solidaire « les grands petits pas », au sujet du rapport des Français à la Solidarité
- 77% des personnes interrogées disent avoir réalisé une « bonne action » au cours des douze derniers mois
- 40% des Français ont été bénévoles pour une association au cours de l’année écoulée
- 70% expriment même une envie de se mobiliser davantage pour « produire un impact bénéfique sur la société »
innocent a lancé récemment une opération solidaire « les grands petits pas » afin de mettre en lumière des projets locaux initiés par les français www.lesgrandspetitspas.fr
Vous trouverez ci-dessous en exclusivité le résultat de l’étude (c)OpinionWay pour innocent / Opération solidaire « les grands petits pas », au sujet du rapport des Français à la Solidarité que nous avons réalisé cette année.
En résumé, depuis la création d’innocent il y a 21 ans, l’entreprise soutient une multitude de projets avec l’idée que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Cette initiative a pour but de mettre en lumière des initiatives locales et solidaires en France. Elle est constituée de trois phases : l’appel à projets, le soutien aux initiatives et la célébration
Lien CP + Etude OpinionWay + visuels : https://we.tl/t-6p94ALMtbD
Etude : Les Français et les lieux de santé*
Entre la pandémie, les maladies récurrentes hivernales (grippe, gastro-entérite…) et, bientôt, la campagne de vaccination, les Français sont amenés à fréquenter davantage les lieux de santé (hôpitaux, cabinets médicaux, centres de santé). Mais qu’en pensent-ils, comment les perçoivent-ils ? Juxta, filiale du groupe DL Software et éditeur de logiciels innovants dédiés au secteur médical et paramédical, a récemment publié les résultats de son étude, en pièce jointe, quant à la perception et à la fréquentation des centres de santé par les Français.
L’étude, disponible en pièce jointe, nous apprend par exemple que :
- Au cours des 12 derniers mois, les Français ont fréquenté :
- 21% les centres de santé ;
- 21% en télémédecine ;
- 49% les hôpitaux et les cliniques ;
- 70% les cabinets médicaux.
- 35% des -35 ans sondés sont allés dans un centre de santé au cours des 12 derniers mois.
- Les cabinets médicaux reçoivent 88% de satisfaction sur le critère de la proximité avec le domicile des sondés.
- 78% sont satisfaits du délai entre la prise de rendez-vous et la consultation dans les centres de santé contre 72% pour les hôpitaux.
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La confiance entre entreprises fortement impactée par la crise
Actualisation au 30/09/2020
Rubypayeur, le portail de la confiance entre entreprises, présente aujourd’hui des chiffres concrets sur les changements de comportements provoqués par la crise actuelle vis à vis des délais de paiement entre entreprises (crédits inter-entreprises). Première source de financement des entreprises françaises, ces crédits atteignent 672 milliards par an et constituent un maillon essentiel de la bonne santé des entreprises.
Méthodologie
L’étude Rubypayeur dresse un « avant-après covid-19 » via l’analyse de l’ensemble des procédures de recouvrement réalisées entre le 1er février et le 30 septembre 2020 auprès de 5 000 entreprises françaises (de toutes tailles et de tous secteurs).
Principaux points à retenir
- Le nombre de procédures de recouvrement explose en septembre
- La rétention de trésorerie repart à la hausse en septembre
- Sur le plan géographique, la corrélation directe entre clusters d’impayés et de covid-19 s’estompe pour prendre une dimension nationale
- Conseil, Informatique et Commerce sont les 3 secteurs les plus touchés
En synthèse :
Si la reprise de l’activité post confinement avait permis d’assainir la situation, de nouvelles tensions entre entreprises apparaissent en aout et s’accélèrent nettement en septembre. L’incertitude du contexte sanitaire faisant craindre de nouvelles mesures de confinement et une hausse des faillites d’entreprises, les entrepreneurs prennent les devants pour récupérer le maximum de trésorerie.
En outre, la majorité des entreprises (hors hôtellerie, restauration et événementiel) doivent à nouveau faire face à leurs échéances de cotisations sociales (mises en pause depuis fin mars) et les obligations en matière de dépôts de bilan ont été rétablies le 24 aout dernier ce qui laisse présager une vague de défaillance dès octobre générant ainsi de nouvelles inquiétudes de la part des entreprises.
Un nouveau pic des procédures de recouvrement atteint en septembre
- Par rapport au niveau d’activité pré-covid 19, le nombre de procédures de mise en recouvrement a très fortement augmenté.
- Après un premier pic atteint en avril durant le confinement, le volume de recouvrement s’est inscrit en baisse jusqu’en aout avant d’enregistrer un très fort rebond en septembre pour atteindre un nouveau record (multiplication par 9 par rapport à l’avant crise).
La rétention de trésorerie repart à la hausse depuis aout
- Durant le confinement, les entreprises ont opéré une franche rétention de trésorerie en refusant de régler leur facture à leurs créanciers. Entre février et avril, on constate ainsi un écroulement du taux de succès des paiements en phase amiable (30% vs 80% en temps normal).
- La situation s’est nettement améliorée de la sortie du confinement jusqu’à juillet pour atteindre un taux de recouvrement quasi-normatif (70% vs 80% habituellement).
- Avec la perspective d’une seconde vague de covid-19, la rétention de trésorerie est en revanche repartie à la hausse dès le mois d’aout pour atteindre un taux de recouvrement de 50% contre 80% en temps normal. Ce taux est aujourd’hui comparable à celui de fin mars 2020.
La confiance inter-entreprises impactée
- Jusqu’en mars 2020, les entreprises attendaient en moyenne 118 jours pour faire appel au service de recouvrement de Rubypayeur. Ce délai extrêmement important traduit à la fois un certain dilettantisme des entreprises françaises dans le recouvrement mais aussi, de manière plus positive, la confiance qu’elles s’accordent entres-elles.
- Dès mars 2020, ce délai a été réduit par deux, les entreprises n’attendant plus que 60 jours pour faire appel au service recouvrement. Le pic de la défiance a même été atteint durant le mois d’avril au cours duquel les entreprises lançaient des procédures de recouvrement 10 jours à peine après l’échéance de leur facture.
- Depuis la sortie du confinement, le délai moyen pour faire appel au service recouvrement est repassé à 110 jours. Un niveau quasiment normatif qui cache en réalité une situation tout autre et ne traduit pas le retour de la confiance entre entreprises. En effet, cette donnée est à tempérer car de nombreuses entreprises ont lancé au cours des deux derniers mois des procédures de recouvrement sur des factures très anciennes (20% des procédures concernent des factures de + de 700 jours) pour tenter de récupérer de la trésorerie. A l’inverse, de plus en plus d’entreprises lancent des procédures de recouvrement dans des délais extrêmement courts.
Focus sur les régions les plus touchées par la crise des impayés
Top 5 des créanciers du 01/07 au 30/09 |
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1 |
Île-de-France |
2 |
Auvergne-Rhône-Alpes |
3 |
Provence-Alpes-Côte d’Azur |
4 |
Occitanie |
5 |
Hauts-de-France |
Top 5 des débiteurs du 01/07 au 30/09 |
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1 |
Île-de-France |
2 |
Provence-Alpes-Côte d’Azur |
3 |
Auvergne-Rhône-Alpes |
4 |
Grand Est |
5 |
Occitanie |
Sans surprise, le volume des impayés est le plus fort en Ile de France et Auvergne Rhône Alpes qui sont les deux régions qui comptent le plus d’entreprises en France. En revanche, la corrélation directe entre crise sanitaire et crise des impayés s’est pleinement confirmée depuis juillet dernier.
En effet, lors de la précédente étude réalisée au 30 juin 2020, les régions les plus touchées par la crise des impayées étaient celles touchées par la crise sanitaire (Hauts de France, Le Grand-Est et la région PACA). Pour cette nouvelle édition de l’étude réalisée entre le 1er juillet et le 30 septembre, les clusters d’impayés suivent les clusters de covid-19 avec une généralisation au niveau national de la crise et l’intégration de l’Occitanie dans le top 5 des régions les plus touchées.
Un effet de cascade sur certains secteurs d’activité
Les entreprises qui ont le plus de mal à honorer leurs factures sont en toute logique celles dont l’activité souffre le plus de la crise sanitaire actuelle et pour lesquelles les incertitudes sont les plus fortes. Ainsi les entreprises des secteurs du commerce et de l’hôtellerie restauration représentent à elles seules 38% des factures impayées.
Par ailleurs deux secteurs souffrent particulièrement des impayés : le conseil et le secteur de l’informatique. Deux secteurs au sein desquels évoluent de nombreux indépendants et TPE qui sont aujourd’hui particulièrement fragiles en termes de trésorerie.
Enfin, si on compare les TOP 5 des créanciers et celui des débiteurs, on voit clairement que les secteurs sont quasiment identiques ce qui illustre pleinement le cercle vicieux (effet de cascade) provoqué par la crise actuelle.
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Objet : +25% des dons effectués pendant les Fêtes correspondent aux cadeaux de Noël reçus
Chaque année, dès le 25 décembre au matin, de nombreuses personnes revendent leurs cadeaux, soit parce qu’ils ne leur plaisent pas, soit parce qu’ils n’en auront pas l’utilité, ou encore parce qu’ils ont en reçu en double et qu’ils ne peuvent pas les échanger. Certaines personnes donnent également des cadeaux qui ne leur conviendraient pas.
C’est le constat fait par Geev, 1ère application dédiée aux dons d’objets et de nourriture entre particuliers qui compte plus de 2 millions d’utilisateurs. En effet, l’an dernier sur la période du 25 au 27 décembre 2019, elle a observé une augmentation de 25% des dons effectués correspondant aux cadeaux de Noël reçus, par rapport à la semaine qui précède Noël.
En top 5 des cadeaux de Noël les plus donnés, figurait :
- Cuisine et maison
- Vêtements
- Livres, films et musique
- Jeux et jouets
- Art et déco
« En plus de progresser au fil des années, les dons de cadeaux sont aujourd’hui une alternative positive voire « déculpabilisante » à la revente des cadeaux de Noël. » explique Hakim Baka, co-fondateur de Geev.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, Hakim Baka et Florian Blanc, fondateurs de Geev, se tiennent à votre disposition pour répondre à vos questions.
1 Sondage réalisé auprès d’un panel représentatif de 11???000 Français âgés entre 18 ans et 65 ans et plus, entre le 13 et 14 décembre 2020.
A propos de Geev :
Créée en 2017 par Hakim Baka et Florian Blanc, Geev est l’application de référence en France de don d’objets et de nourriture entre particuliers. A travers son application, Geev permet aux utilisateurs, les « Geevers », de donner et de récupérer des objets ou de la nourriture autour de chez eux de manière simple, ludique et gratuite. Comptant déjà plus de 2 millions d’utilisateurs, Geev a permis de donner une seconde vie à plus de 5 millions de produits. Présente en France et au Canada, Geev ambitionne aujourd’hui de démocratiser le don entre particuliers à l’international.
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En France, moins d’une entreprise sur six envisage de relocaliser sa production
La crise Covid-19 a perturbé les chaînes d’approvisionnement à l’échelle mondiale, (re)mettant sur le devant de la scène les concepts de résilience et de relocalisation. Dans ce contexte, Euler Hermes a mené une enquête afin de déterminer comment l’épidémie pousse les entreprises à repenser leurs stratégies en matière de chaînes de valeur. Ainsi, le leader mondial de l’assurance-crédit a interrogé près de 1 200 entreprises américaines, britanniques, françaises, allemandes et italiennes évoluant dans les secteurs de la technologie, les télécommunications, les machines et équipements, la chimie, l’énergie, l’automobile et l’agroalimentaire.
En résulte une analyse inédite de la façon dont l’épidémie Covid-19 a affecté les chaînes logistiques des entreprises, et des mesures qui ont été prises pour les rendre plus résilientes face à ce choc. L’enquête a été menée de mi-octobre à début novembre 2020, via un questionnaire en ligne.
La grande majorité des entreprises interrogées par Euler Hermes estiment que la crise Covid-19 a perturbé leur chaîne d’approvisionnement. Les entreprises américaines se distinguent, puisque 26% d’entre elles font état d’une perturbation grave contre 17% en moyenne pour les autres entreprises. Les secteurs des machines et équipements, de la technologie, des télécommunications et de l’énergie sont les plus affectés.
1 entreprise sur 2 déclare répondre à la crise avec une stratégie de couverture du risque 4 entreprises sur 10 indiquent qu’elles sont déjà en train de changer de fournisseurs et de déplacer une partie de leur production ; 3 entreprises sur 10 ont renforcé le contrôle du respect des critères ESG par leurs fournisseurs.Alors que plus de la moitié des entreprises interrogées envisagent de rechercher de nouveaux fournisseurs et de déplacer leurs sites de production, seuls 10 à 15% des répondants envisagent la relocalisation et environ 30% un rapprochement de leurs sites de production. En France, 13% à 18% des entreprises envisagent de relocaliser leur production.
Les professionnels du secteur de la logistique ont rarement été confrontés à un choc d’une telle ampleur. Un répondant sur deux à notre enquête a réagi à cette crise en activant une stratégie de couverture du risque, c’est-à-dire via un recours à l’assurance, à la hausse des stocks ou à la recherche de solutions alternatives d’approvisionnements.
Par ailleurs, 32% des répondants ont déclaré renforcer le contrôle du respect des critères ESG par leurs fournisseurs.
A plus long terme, les stratégies de résilience seront protéiformes seuls 10 à 15% des répondants envisagent la relocalisation comme solution, alors que 30% des entreprises pourraient à terme envisager de rapprocher leurs sites de production de leur pays d’origine. La diversification des sites de production est également mentionnée les entreprises sont toujours à la recherche d’une rentabilité optimisée et de solutions de production alternatives après le choc sans précédent qu’elles viennent de connaître introduit Georges Dib, économiste en charge du commerce international chez Euler Hermes.94% des entreprises estiment que la crise Covid-19 a perturbé leur chaîne de valeur
Une entreprise sur cinq interrogée signale que sa chaîne de valeur a été fortement perturbé par la crise Covid-19. Les entreprises américaines se distinguent, puisque 26% d’entre elles ont fait état d’une perturbation grave contre 17% en moyenne pour les autres entreprises ainsi qu’environ 25% des entreprises des secteurs des machines et d’équipements, la technologie, les télécommunications et l’énergie.
Quelles mesures ont été mises en place pour faire face à ce choc La première est la stratégie de couverture du risque recours à l’assurance, la hausse des stocks ou la recherche de solutions alternatives d’approvisionnements citée par 52% des répondants. Les entreprises se sont également attelées à mieux comprendre et mieux gérer leur chaîne d’approvisionnement 4 entreprises sur 10 indiquent qu’elles sont déjà en train de changer de fournisseurs et de déplacer une partie de leur production. Enfin, 32% des répondants déclarent avoir renforcé le contrôle du respect des critères ESG par leurs fournisseurs.Les entreprises les plus digitalisées mieux armées pour faire face à la crise Les entreprises très digitalisées ont pris plus de mesures que les entreprises peu digitalisées pour limiter les perturbations de leur chaîne d’approvisionnement . Par exemple, 57% des entreprises très digitalisées ont eu recours à une stratégie de couverture, contre seulement 43% pour les moins digitalisées. De même, 47% des entreprises très digitalisées déclarent travailler sur l’amélioration de la compréhension et de la gestion de leur chaîne de valeur, contre seulement 33% pour les peu digitalisées. Enfin, 39% des entreprises très digitalisées ont renforcé le contrôle du respect des critères ESG par leurs fournisseurs, contre seulement 14% pour les moins digitalisées.Pas de recours massif à la relocalisation, mais une volonté de rapprocher les sites de production
55% des entreprises interrogées envisagent de chercher de nouveaux fournisseurs dans les 6 à 12 mois, et 62% des répondants envisagent de le faire à plus long terme. Dans un tiers des cas, les entreprises ne cherchent pas un fournisseur dans un nouveau pays, mais dans un pays dans lequel elles sont déjà implantées et/ou ont déjà noué des relations avec d’autres fournisseurs. Par ailleurs, les entreprises semblent préférer chercher des fournisseurs dans leur pays d’origine, et les américains semblent être les plus patriotes à cet égard. En d’autres termes, les entreprises semblent opter pour des fournisseurs plus proches d’elles géographiquement.
Toutefois, cela ne suggère pas que les entreprises se détournent des fournisseurs chinois, qui restent populaires dans les réponses collectées lors de cette enquête. Cela pourrait être dû à la recherche continue d’optimisation de la rentabilité, dans un contexte où l’incertitude reste forte et après un choc sans précédent.
D’autant que l’amélioration des marges est la réponse la plus populaire dans les justifications de recherches de nouveaux fournisseurs.D’autre part, environ une entreprise interrogée sur deux envisage de transférer ses sites de production à moyen ou long terme. Pourtant, seulement entre 10 et 15% des répondants envisagent de relocaliser leur production dans leur pays d’origine. Selon Euler Hermes, 30% des répondants envisagent le transfert de la production dans un pays voisin de leur pays d’origine, particulièrement si le pays visé fait partie d’une même union douanière ou d’un accord de libre-échange. Les raisons d’un tel choix sont très diversifiées améliorer la qualité des fournisseurs, augmenter le chiffre d’affaires et les marges en réduisant les délais, mieux gérer les stocks.Une relocalisation directement répercutée aux consommateurs De tels changements dans les chaînes d’approvisionnement ne se feront pas du jour au lendemain, et les entreprises sont conscientes des difficultés qui en résultent. La hausse du coût du travail, la difficulté à trouver de nouveaux fournisseurs de qualité et les coûts d’investissement sont les défis les plus cités par les entreprises interrogées quand on évoque la relocalisation ou le passage à des fournisseurs du pays d’origine. La plupart des entreprises qui envisagent de telles stratégies déclarent qu’elles sont prêtes à subir des coûts plus élevés pour relocaliser la production, mais 40% d’entre elles prévoient de les répercuter sur leurs prix de ventes. Trois entreprises sur quatre interrogées estiment d’ailleurs que les consommateurs sont prêts à payer plus pour des biens produits localement.
« Nous ne nous attendons pas à un mouvement de démondialisation, ni même à un retour au début des années 2000. Mais on voit des dynamiques différentes au sein-même du commerce mondial, et donc un avenir aux facettes multiples. Les problématiques traditionnelles comme les coûts de production, la qualité et le transport continueront d’être au cœur des décisions relatives aux chaînes d’approvisionnement, mais les entreprises se soucient désormais plus des risques environnementaux, ce qui implique une plus grande surveillance dans le choix des fournisseurs et un raccourcissement des chaînes de valeur les moins respectueuses des critères ESG. Quelques relocalisations ne sont pas à exclure, mais ce ne sera le cas que si les incitations appropriées sont mises en place.
D’ailleurs, 17% des entreprises qui ne prévoient pas de réorganisation de leur chaîne de valeur estiment que la mesure qui les aiderait le plus à améliorer la résilience de leur chaîne d’approvisionnement serait des incitations fiscales domestiques qui leur permettraient de relocaliser leur production conclut Alexis Garatti, Directeur de la recherche économique d’Euler Hermes.
Et la France dans tout ça ?
Quelles mesures ont été mises en place par les entreprises françaises pour faire face à la crise Covid-19 ? 57% des entreprises ont eu recours à des mesures de couverture du risque, contre 52% en moyenne dans l’échantillon Euler Hermes ; 42% des entreprises françaises indiquent mieux surveiller et gérer leur chaîne d’approvisionnement enfin, pour près de quatre entreprises sur dix, une meilleure compréhension des chaînes d’approvisionnement et la relocalisation partielle des activités sont envisagées.
En cas de changement de site de production, 13% des entreprises françaises envisagent une relocalisation en France comme premier choix. 18% des répondants l’envisagent parmi leurs trois premiers choix. Seules les entreprises américaines obtiennent un score plus élevé (17%-21%). Cela peut s’expliquer par les récentes mesures politiques visant à rendre la France plus attractive et à dynamiser le Made in France
Le plan de relance français alloue 35 milliards d’euros au développement d’industries innovantes et au renforcement de la compétitivité internationale.
Parmi les entreprises françaises qui envisagent la relocalisation, 28% mentionnent qu’elles font ce choix pour créer des emplois en France. Aucun pays ne fait mieux en la matière, les Etats-Unis arrivent en seconde position 17%.
77% des entreprises françaises pensent que les consommateurs sont prêts à payer plus pour obtenir des marchandises produites en France. Seuls les Etats-Unis obtiennent un chiffre plus élevé parmi les pays constituant l’échantillon 89%
Quels pays sont jugés comme attractifs par les entreprises françaises ? Pour trouver de nouveaux fournisseurs, les entreprises françaises citent en priorité la Belgique, la Chine, le Royaume-Uni, l’Australie et les Etats-Unis. En cas de changement de localisation du site de production, les trois pays les plus cités sont la Belgique, la Chine et l’Allemagne.
https://www.eulerhermes.fr/actualites/enquete-chaines-logistiques-2020.html