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L'écriture « journalistique » .. l'expérience au service des associations

Voici les articles parus entre février 2002 et mars 2013 pour un support web + magazine diffusés au niveau national : Claire Mollien procède à des interviews, réalise les photos et publie …

L’image de la mascotte se marie avec son message

Jamais une mascotte emblématique n’aura porté autant de valeurs profondes. L’histoire et l’âme humaines de cette association « CLOWNS Z’HÔPITAUX » se portent avec un « cocorico » bien français. La mascotte a été pensée, conçue et fabriquée en France. A l’initiative d’une poignée de passionnés, la mascotte a vu le jour pour son baptême le 29 mai

2013 par la plus merveilleuse des Marraines, MiouMiou. Voilà 9 années qu’Albert Solal, le Président et ses 25 clowns acolytes, un administrateur et deux chargés de mission, s’évertuent à apporter du bonheur et du réconfort partout où ils passent. N’est-il pas fantastique, après « avoir fait le plein d’une vie harmonieuse, équilibrée, remplie d’amour, de souhaiter en donner ? ». Comment en effet ne pas être admiratif en entendant Albert Solal raconter l’histoire de CLOWNS Z’HÔPITAUX », à partir de quoi cette initiative est partie, depuis 2004, et le chemin qui a été emprunté. Pour adapter au mieux leurs prestations de clownerie aux maisons de retraite, aux services de pédiatrie, aux établissements spécialisés pour les personnes handicapées, il fallait passer par la case « formation ».

Au pied du lit, les personnes alitées vont assister, émerveillées, à l’art de l’improvisation clownesque. Quelques minutes (de 2 à 5 mn en moyenne), ces clowns généreux vont offrir de la joie, du rire, de l’émotion, du bonheur bien plus qu’une simple distraction. Ils vont provoquer les réactions de leurs publics privilégiés et d’exception qui devient à leur tour acteur pour rendre la réplique. Ces moments là n’ont pas de prix. Alors la mascotte « Duo Poupiphôp », avec ses longues jambes et son nez rouge, véhicule de la chaleur humaine pour « faire des heureux » là où il n’y a que trop peu et rester avec eux. Tout ce don de soi, cette générosité, s’inscrit dans une démarche unique d’intérêt général. Si l’association s’enorgueillit d’une telle équipe bien soudée, elle trouve la nécessité de rendre hommage à tous les donateurs sans qui ces actions bénévoles n’auraient pas autant de sens. Cette mascotte a été inspirée par une créatrice talentueuse de poupées, Claudine Milesi. Les sommes qui seront engrangées grâce à ces différentes mascottes (15 ou 30 euros en fonction de la taille) permettront de développer sur le terrain les nouveaux projets de l’association, vecteurs de partage. Douze villes dans de nombreux départements en France, actuellement, reçoivent la visite de ces clowns qui franchissent, d’une chambre à l’autre, des mondes aussi différends que les patients sont variés.

Certes la GSF s’investit dans ce beau projet et participe, entre autre à Hôpital Expo le 29 mai, aux côtés de CLOWNS Z’HÔPITAUX, à cet événement. Comme toute association, « il est difficile de maintenir l’équilibre financier. Comme toute personne morale, nous avons besoin d’asseoir le fonctionnement pour mieux développer nos actions », précise Albert SOLAL lors d’une interview. Nous ne sommes pas assez présents sur certaines régions pour apporter du bien être. Nous ne cherchons pas de nouveaux clowns mais bien des moyens financiers, grâce aux dons mais aussi aux sponsors, aux mécènes, pour continuer à avancer pour le bien de tous. Idéalement, pour parvenir idéalement à nourrir tous nos projets, ce serait 350.000 euros qui seraient nécessaires, somme astronomique s’il en est pour une cause aussi étendue que celle de la santé des touts petits comme celle des personnes âgées ou handicapées. »

Longue vie à cette icône humaine représentée par « Duo Poupiphôp » qui n’a pas à rougir de son humanisme qui nous concerne tous. Un petit don multiplié par des milliers d’autres alimente le cours d’eau qui viendra irriguer le champ de la gaieté impromptue.

Claire Mollien

Albert Solal, président et fondateur06.03.89.53.94 www.clown-hopital.com Association « Clowns Z’hôpitaux »,Reconnue d’intérêt généralHôpital St Jean20 avenue du LanguedocBP 49954

66046 PERPIGNAN Cedex 9

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Pourquoi attendre pour éduquer son chien ?

Il est vraisemblable que cela ne soit pas la première chose à laquelle le maître d’un jeune chiot pense, d’emblée. Pourtant, comme pour les jeunes enfants, l’éducation canine revêt une importance capitale.

A Aubagne, dans le sud de la France, Alain Pignol accueille, avec tous les bénévoles, depuis vingt ans, tous les amoureux des races canines. Du petit toutou au grand sur pattes, tous les chiens ont besoin de recevoir un minimum d’éducation. Les 180 adhérents, que compte cette association « Club Canin d’Aubagne », se réunissent majoritairement les samedis pour faire travailler leurs compagnons de vie tout en se pliant aux mêmes exercices. « Depuis neuf ans que j’assume la présidence de ce club, témoigne Alain Pignol, nous ne vivons que du bonheur à l’état pur. C’est dans une fantastique bonne humeur que les maîtres et leurs chiens se prêtent sur le terrain à divers parcours. Les mercredis et samedis matins essentiellement, nous travaillons sur quatre terrains : il y a un parcours d’obstacles nommé « Agility » qui se réalise avec un chrono. Nous avons ensuite l’Oberythmee » où l’on exploite la danse chorégraphique en musique. C’est toujours un grand moment d’extase pour petits et grands. Puis vient le « clicker training » qui se distingue par sa méthode d’éducation à l’américaine liée à la récompense. Ensuite, le « flyball » réunit des lanceurs de balle sur un parcours très rapide jonché de haies. Cette épreuve devient un pur défoulement. Les participants ne cherchent pas tous à pousser jusqu’aux compétitions. Ils réalisent les parcours en loisir, pour la détente, le divertissement, le plaisir d’être en compagnie de leur chien dans une ambiance bon enfant. Ce qui s’avère finalement le plus intéressant c’est d’allier l’éducation du chien avec la formation du maître. Cela devient une vraie discipline que d’obliger un chien à l’alignement, à respecter une certaine synchronisation. Au-delà de toutes ces spécificités, il convient d’amener le chien à l’obéissance. C’est pourquoi je profite de cette interview pour lancer un appel. Il est indispensable que les propriétaires d’un chiot commencent le plus tôt possible leur éducation. Une fois que le rappel de vaccins est attesté, ils présentent leur chiot de trois mois à un travail qui peut durer, selon les cas, un an, en fréquentant chaque semaine le club et les éducateurs bénévoles. Plus ils tardent à leur inculquer la discipline, la souplesse, l’obéissance, plus il faudra de temps pour atteindre de bons résultats, à savoir de une à deux années en moyenne. A ces entrainements, 80 à 100 personnes sont présentes quasiment chaque samedi. En fait, il s’agit souvent plus d’éduquer les maîtres en même temps que les chiens. Les adhérents cotisent 240 €/an et accèdent à l’ensemble des équipements. Certains décident de porter leurs chiens à des épreuves de concours et de compétition telles que l’Agilitty, le flyball, l’obeythmee. D’autres auront une préférence pour participer aux visites des chiens en maisons de retraite ou établissements hospitaliers. Les malades voient les chiens travailler et rien de telle qu’une telle thérapie pour redonner le sourire. »

Comment en effet ne pas craquer devant des chiens qui, sans tomber dans le dressage, parviennent avec intelligence à exécuter, avec obéissance, des exercices parfois à la limite de leurs potentialités ? Même pour des personnes touchées par un handicap, un terrain a été aménagé spécialement pour eux. Ainsi, maîtres et chiens, en parfaite osmose, vont s’adonner à des moments de réjouissance, ensemble, dans un complexe accueillant et bien encadré. Alors, pourquoi, dès la possession d’un chien, d’un chiot, ne pas passer par cette phase ludique et formatrice pour tous ? Cela créé des liens et en renforce d’autres, en particulier entre chien et maître. Une bonne façon d’apprendre à mieux se connaître.

Claire Mollien

http://sccetoile.pagesperso-orange.fr/topic/index.html

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La reconnaissance des actions d’éducation pour un centenaire

Bientôt 100 ans pour parachever le principe acquis que l’ouverture des frontières, les échanges culturels, linguistiques font partie intégrante d’un nécessaire partage de paix et d’humanisme entre les peuples. Obnubilés par le développement économique depuis les trente glorieuses, les états de toutes les nations sur tous les continents savent combien l’avenir des jeunes s’avère essentiel pour la construction des générations. Car indépendamment de la transmission des connaissances, des valeurs éducationnelles, généralistes, techniques, sociales, il y a un sésame absolu pour permettre l’évolution et l’adaptation : les langues.

En 1914, des étudiants d’Harvard initient une démarche d’entre-aide médicale aux blessés pendant la première guerre mondiale. En 1950, L’Association AFS France trouve alors sa légitimité et envoie des jeunes de 16 à 18 ans vivre sans frontière aux Etats-Unis durant un an. Le premier programme d’échanges structurés voyait le jour et entrait en résonnance dès 1970 avec d’autres partenaires dans le monde, au nombre d’une cinquantaine à ce jour. AFS SANS FRONTIERE est né de la générosité d’une poignée d’hommes et de femmes ouverts sur le monde, désireux d’aller plus loin que les échanges commerciaux en misant sur les individus, les jeunes en particulier. La tranche des 16/18 ans est privilégiée. Ces adolescents, en quête de leur propre identité et de leur devenir, poussent les portes d’une vie familiale pour partir en ouvrir d’autres vers des contrées pleines de perspectives. Suivre un programme scolaire à l’étranger, voilà qui donne des ailes et contribue à nourrir des ambitions. Si des enfants partent découvrir d’autres continents pour 3, 6 mois ou un an, de jeunes étudiants viennent en France pour les mêmes raisons. Parler l’anglais, l’espagnol, l’italien, l’allemand, le chinois, le français, etc., est un bagage léger, aérien, en théorie mais un poids lourd dans le monde du travail car un incontournable. Alors, bien plus qu’un échange interculturel, la démarche revêt une mission comportementale qui responsabilise ces jeunes, ambassadeurs de leurs pays pour l’occasion, qui sont accueillis dans des familles d’accueil. Car là réside les particularités de ces associations françaises.

Depuis six ans, la Présidente de la Fédération nationale AFS VIVRE SANS FRONTIERE, Anne Colignon, dynamise un réseau de 27 associations affiliées sur tout le territoire. Elle est aidée dans sa tâche par 17 salariés. « Il s’agit, précise-t-elle, d’accueillir des jeunes au sein de familles qui réalisent bénévolement cette démarche volontaire et altruiste. Certes, il existe des bourses pour aider ces jeunes mais cela ne suffit pas. Les programmes pédagogiques intègrent donc l’année scolaire et l’accompagnement familial et social. Le signe particulier d’AFS VIVRE SANS FRONTIERE : le suivi de tous ces personnes pour atteindre l’harmonie et l’excellence. La Fédération compte actuellement 2.200 adhérents dont 700 femmes. Au-delà de la recherche permanente de nouvelles familles d’accueil, tout en conservant dans la durée celles adhérentes depuis plusieurs années, de la quête de fonds, nous souhaitons, comme nos voisins italiens, allemands, obtenir la reconnaissance pour ces missions par le Ministère de l’Education Nationale. Les résultats parlent d’eux-mêmes : un étudiant étranger parvient en trois mois à parler quasi couramment le français et obtient son BAC parfois avec mention. L’efficacité scolaire est au rendez-vous. Il faut que cette année passée hors de France, pour nos étudiants, soient assimilés comme celle d’une classe normale. C’est prépondérant. La maîtrise des langues étrangères fait bien partie des programmes de scolarité. L’année passée à l’étranger à parler couramment au sein d’une famille n’est donc en aucun cas anodine. Elle doit être prise en compte, absolument. »

Espérons que le centenaire de cette Fédération, qui sera fêté en novembre 2014 au Symposium de l’Unesco, marquera cette reconnaissance plus que méritée. Les français souffrent, depuis l’après-guerre, d’un cruel manque de compétitivité en matière de langues étrangères. A l’heure où l’Education Nationale est montrée du doigt, il serait opportun d’écouter la voix de la sagesse et d’être attentif aux signes de performance que ces programmes éducatifs d’échanges interculturels démontrent au fil des années : 100 ans pour convaincre ?

Claire Mollien

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L’ALLERGIE APPELLE A LA MOBILISATION DES POUVOIRS PUBLICS ET DES PATIENTS

Qui aujourd’hui ne se sent pas concerné, de près ou de loin, par les allergies ? Est-ce un fléau des temps modernes ? Une chose est certaine, de plus en plus d’individus de tous âges, de tous milieux, sont touchés, parfois gravement voire mortellement, par les allergies. Il devenait important et urgent de jeter un éclairage sur l’Association nationale AFPRAL . Créée en 1991, le couple CHARRON fut sensibilisé par les efforts soutenus par Suzanne VAN ROKEGHEM, Présidente de FPA en Belgique. « Comment vivre l’allergie au quotidien » ? Cette dernière fit de cette question son combat car directement concernée au sein de sa propre famille. Les deux associations n’ont alors eu de cesse d’œuvrer ensemble, partageant dans Le Monde un article à valeur de fortes recommandations médicales. A ce jour, l’AFPRAL a acquis les plus belles lettres de noblesse à travers ses communiqués, ses articles de sensibilisation, de prévention, d’informations en amont et en aval des symptômes allergiques et de leurs effets. L’Association diffuse un magazine trimestriel auprès d’environ 1.000 adhérents en France métropole mais pas seulement.

Lors d’une interview, Pascale COURATIER, Présidente d’AFPRAL, explique que «l’étendue de leurs actions est à l’image précisément du fléau. Les trois grandes catégories d’allergies sont respectivement, pour schématiser, d’ordre alimentaire, respiratoire et médicamenteux. Sur la quinzaine de bénévoles actifs pour faire avancer le principe de prévention, six sont particulièrement investis, c’est très peu.  « Il est difficile, précise Pascale COURATIER, de définir exactement le public de nos adhérents. Il est certain qu’une majorité de parents avec enfants sont les plus investis. Ils sont directement concernés. Des médecins, depuis l’origine, sont venus prêtés main-forte à notre Association. S’ils ne rédigent pas eux-mêmes certains articles ou communiqués, ils relisent les textes et nous documentent grandement. Notre revue est devenue réellement scientifique. Des dossiers traitent précisément de thématiques pointus, qu’il s’agisse de cuisine, de cosmétique, de métaux, etc. Leurs précieux concours aura donné une réelle légitimité tant à notre démarche d’explication, de prévention, que contribué à créer de vrais échanges et partages pour faire avancer le sujet. Tout cela a largement favorisé notre crédibilité dans le milieu médical. Mais pas seulement. Nous avons mis en vente un Guide de la Restauration Collective en collaboration avec le Syndicat National. Alors, aujourd’hui, il devient impératif d’étendre notre champ préventif à un plus large public. Quoi de mieux que les bénévoles motivés, concernés et investis sur le terrain. C’est l’affaire de tous pour étendre la sensibilisation et nous rapprocher les uns des autres. »

Pascale COURATIER complète : « Nous avons une permanence téléphonique en semaine. Chacun peut, à son échelle, parler de notre Association. En binôme, sur le terrain, nous organisons des conférences/débats interactifs pour expliquer, rassurer, prévenir.  Plus nous serons à participer à diffuser largement l’information, plus nous pourrons agir auprès des collectivités locales et territoriales. Nous avons participé à un Congrès médical à Paris et avions un stand. Nous sommes sur les congrès internationaux et européens en étroite collaboration avec d’autres associations de patients. Le partage est indispensable. Les lois de chaque pays sont par ailleurs différentes ainsi que la culture. C’est pourquoi nous nous réunissons régulièrement et communiquons par voie de messagerie. Les rencontres sont formelles et informelles pour discuter d’un projet commun. Ufc Que Choisir nous a également contactés. Les industriels nous adressent parfois des produits à tester.»

La Présidente d’AFPRAL conclut : « Les pouvoirs publics, en particulier dans le secteur hospitalier, devraient davantage informer et prévenir quant aux effets de l’allergie. Ce sujet est largement digne de considération. Nous avons besoin les uns des autres. Nous manquons vraiment de bénévoles pour étendre nos actions au plus près des personnes concernées. »

Claire Mollien

Pascale COURATIER

Présidente

   Association Française
> pour la Prévention des Allergies

www.afpral.fr

06 81 12 07 61

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Les premiers pas d’une grande « Carte Flambée »

La naissance d’une association se vit comme un évènement essentiel. Qui ne se souvient pas des premiers émois lors de sa constitution, l’attente pour le feu vert de la Préfecture, les démarches administratives ? La question est pourquoi ? Pourquoi créer une « personne morale » lorsque deux personnes physiques Anthony Istar, magicien, et Pauline Alessandra, sont confrontés aux refus pour louer une salle de spectacle ? Précisément, la structure associative permet de dépasser les freins voire vétos opposés à toutes initiatives pour le lancement d’un spectacle. Mais pas seulement. Sous couvert d’un statut associatif, il devient possible de faire émerger un projet d’intérêt général. Faire mieux connaître le monde mystérieux de la magie pour susciter des vocations et réjouir un public de plus en plus nombreux.

Née courant avril 2013, l’association « La Carte Flambée » connaît donc les balbutiements et les joies de la naissance, les premiers pas, déjà, pour apparaître au grand jour puis aborder le développement de ses objectifs. Ils sont de plusieurs ordres. La magie reste un art secret qui ne se dévoile pas. Mais cela ne signifie pas qu’il faille rester frustrer de l’envie de s’y frotter. Découvrir le monde des magiciens pour franchir le pas d’en être un soi même, voilà l’ambition assignée à « La Carte Flambée ». Ce n’est pas tout de vouloir exercer cet art, faut-il encore savoir le faire, pouvoir se présenter, assumer un spectacle devant son public. Les spectateurs, quant à eux, déjà sensibilisés par des émissions comme « Le plus Cabaret du Monde » sur une chaîne publique, méritent d’être approchés différemment, de manière plus intimiste, sans pour autant leur dévoiler ce qui précisément fait l’attrait de ce spectacle : le pouvoir de la magie.

Pauline Alessandra, jeune présidente de 22 ans, s’en explique : « Deux jeunes, Anthony Istar et moi-même, sommes confrontés à bien des difficultés pour louer une salle de spectacle. Notre projet est déjà en route car il s’agit d’un évènement nommé « HISTORIA » qui sera présenté en juillet pour sa Première en novembre. Avec l’Association, nous avons la structure nécessaire pour trouver des dons en matériel, des prêts et tout ce qui nous est nécessaire. 3.000 euros pour du matériel de magie, ce n’est pas rare. Un autre magicien nous a rejoints depuis peu. Nous commençons à enregistrer les premières adhésions et membres actifs. Anthony va proposer un stage de découverte auprès des enfants pour faire émerger des vocations. Le culte du secret est indispensable. Toutefois, plus le public nous soutiendra et plus nous pourrons innover, amplifier nos tours. Nous avons choisi la magie mentaliste. Cela consiste non pas à pratiquer de grandes illusions mais à travailler avec la lecture des pensées, les sentiments, les émotions. Les magiciens progressent de manière significative avec le public et il convient de les aider à se produire pour atteindre l’excellence. Il s’agit de la pierre angulaire de notre existence. Nous recherchons actuellement des mécènes avec de l’aide en nature via du matériel, des moyens techniques, pratiques. Les dons permettent d’alimenter la caisse de l’association en vue de la préparation de son premier spectacle. Puis, les billets vendus pour celui-ci permettront d’alimenter la roue financière pour d’autres productions. Pour le moment, la phase actuelle est de faire la promotion de notre association pour qu’un large public nous soutienne et nous accompagne dans nos projets. Nous avons besoin d’eux et, pour assister à une belle représentation, ils sont besoin de nous. Un tel spectacle coûte environ 7 à 8.000 euros. Voilà : le projet est ambitieux mais nous savons que nous allons faire des heureux ».

Claire Mollien

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Les femmes à l’honneur dans le monde du parachutisme

Les ailes s’ouvrent pour elles tout au long de l’année. Pour sa 11ème édition, le long week-end féminin des 26, 27 et 28 juillet 2013 va réunir les parachutistes expérimentées, les compétitrices internationales avec les débutantes, les personnes handicapées ou non. Un grand moment de partage, d’échange, de passion commune pour saluer, encore et toujours, les actions menées par l’Ecole de parachutisme de Corbas près de Lyon.

Après la renaissance du club en 1995, l’histoire n’a cessé de s’écrire depuis le premier avion des années 1910, lors de la création de l’aérodrome. De 1949 à nos jours, une poignée de fous d’aviation, dont Patrick de Gayardon, de renommée internationale, font vibrer les toiles et astiquer les ailes. Le parachutisme civil est né.

François Bonicalzi, ex champion de France junior, membre du comité directeur, président fondateur de l’école de parachutisme de Corbas et compétiteur de précision d’atterrissage et voltige en 1981 s’explique : « Le Club a largement étoffé ses activités depuis lors. Il ne compte pas moins de 400 pratiquants réguliers et 700 membres environs en phase d’initiation. Pour satisfaire tout ce monde, les vols en tandem, les vols libres, toute une panoplie de possibilités sont offertes à tous les niveaux et à tous les âges. Pour encadrer, nous avons deux salariés permanents, le directeur technique et son adjoint, ainsi qu’un responsable de la gestion et de l’accueil. Nous faisons par ailleurs appel à des travailleurs indépendants pour former les élèves et les pilotes qui assurent le vol de l’avion paré pour contenir 10 parachutistes. Rien que ce poste budgétaire représente 600.000 € par an. Pour autant, l’adhésion annuelle reste très abordable, à savoir 200 €. Il faut ensuite rajouter 26 € par saut. Nous tendons de plus en plus vers de nouvelles responsabilités et certaines compétences comme la gestion des élèves, des ressources humaines et la la sécurité. Avec l’aide puissante de la Fédération Française de Parachutisme, la formation technique s’est amplifiée pour les cadres. Sur les 1.000 membres que composent ce club, 37 % ont franchi le pas de l’initiation et 13% sont des pratiquants réguliers. Ces pourcentages concernent les pratiquantes de l’école de parachutisme de Lyon – Corbas. Si Marie-Claude Feydeau, Présidente de la FFP, a souhaité créer en 2002 ce premier évènement, c’est parce les femmes gagnent à être plus représentatives dans cette pratique. Au-delà des contraintes de leur vie personnelle et professionnelle, peu s’adonnent à ce sport pour mieux se connaître. Pourtant, s’agissant d’un sport à sensations, les qualités recherchées ne reposent pas essentiellement sur les conditions physiques et les aptitudes. Il n’y a qu’en compétition que ces qualités sont requises. Le trait commun de toutes ces femmes et ces hommes, c’est la passion de voler comme Icare. Chacun a des objectifs différents. C’est pourquoi il y a l’embarras du choix : vol relatif par équipe, voile ouverte, chute libre, etc. Pour pallier à certains freins et appréhension, nous faisons de la pratique en simulateur de chute avec soufflerie et coussin d’air. Cette situation est idéale pour l’apprentissage aux personnes handicapées, les jeunes enfants (à partir de 15 ans minimum pour la chute libre et l’ascensionnel 12 ans). La taille n’est pas un critère car nos harnais sont adaptables. Il s’agit d’une épreuve sur soi-même, pour se dépasser, afin d’affronter l’inconnu en toute sécurité ainsi que sa peur. »

Il est donc plus facile de comprendre pourquoi cette initiative formidable, qui trouve un écho depuis 11 ans, devient un évènement incontournable pour Lyon/Corbas. Ce rassemblement, pacifique et de très bon aloi, va permettre de toucher de plus près les expériences auprès des meilleures féminines françaises dans ces disciplines de hauts vols. Les appréhensions fondent comme neige au soleil en flirtant avec la liberté aérienne qui permet aux passionnées de s’exprimer.

Claire Mollien

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Quand le mécénat joue les grandes orgues patrimoniales

Le constat ne date pas d’aujourd’hui : la population déserte la religion et ses temples catholiques lors des grandes messes. Les églises, les cathédrales et tous les lieux de culte recherchent d’autres raisons de fréquentation que les mariages et les enterrements. Voilà que le cœur bât à nouveau dès que des hommes se regroupent autour d’une cause humaine et culturelle.

Il est difficile en effet de gagner un tel challenge sans ouvrir le champ d’investigation au-delà de l’individualité. Pas simple en vérité de trouver 200.000 euros par les temps qui courent. Bien plus qu’un pari, il s’agit d’une réelle profession de foi. Monter une association pour sauvegarder un patrimoine culturel, rechercher des mécènes, voilà qui n’est pas nouveau. Ce qui est en revanche est moins courant repose sur la passion d’une poignée d’hommes et de femmes qui se sont regroupés en 2010 au sein de « Tutti orgues et musiques en pays roussillonnais », autour de Rodolphe Maillant son Président, pour faire entendre de nouveaux sons et de nouvelles tonalités.

A l’occasion d’une après-midi « portes ouvertes » ce dimanche 5 mai à l’Eglise du Péage-de-Roussillon (38), Robert Valette, responsable de la communication, s’en est expliqué : « Au sud-est de la France, Paca compris, il n’existe que trois orgues dits « romantiques » : à Lyon, à Avignon et au Péage de Roussillon. Il existe un certain nombre d’évènements musicaux pour mettre en valeur les orgues baroques mais rien n’est fait, aucun festival n’existe pour assurer la promotion de ce patrimoine musical d’exception. L’orgue romantique, que nous avons la chance fantastique d’abriter dans cette église du Péage-de-Roussillon, se devait d’être restauré. La rareté de cet instrument n’a d’égal que la nécessité de faire découvrir les compositeurs du 19ème siècle sur un orgue en état de se faire entendre dans toutes ses déclinaisons : Debussy, César Franck, St Sens, Franz Liszt, Eugène Gigout, Alexandre Guilmant, Charles-Marie Widor, et tant d’autres. Comment en effet tirer les meilleures qualités sonores d’un orgue qu’à 30 % de ses capacités actuelles ? Actuellement, celui-ci manque de jeux, des tuyaux sont manquants, l’usure du temps a fait son œuvre depuis 1980 où l’instrument a trouvé sa place dans l’église. Le plastique doit faire place au bois, à ce matériau noble utilisé au XIXème siècle. Cet orgue fut acquis et transformé à l’économie au fil du temps. Il a été rafistolé. Il doit retrouver toute sa superbe. Jouer de l’orgue romantique symphonique, voilà ce qui devient notre raison d’être : faire la promotion de cet instrument devenu rare tout en faisant découvrir les œuvres magnifiques de cette époque si peu mises en valeur. »

Le chantier colossal auquel se sont voués des bénévoles investis passe par la recherche de mécénat. Robert Valette se lance donc tous azimuts sur ce gros projet de communication. Il mise sur les industriels de proximité. En effet, pour les entreprises locales et leur image, cette stratégie aura un impact fort sur les habitants. Au-delà de la défiscalisation, le fait même d’être un acteur investi sur un tel projet culturel dépasse le cadre commercial traditionnel. La somme est importante. L’enjeu n’en est pas moins.

« La représentante du Conseil Général a été très sensible par la taille de l’instrument et a bien compris que les aspects mécaniques et électriques de cet orgue imposaient une restauration sans tarder. » Robert Valette recherche activement des mécènes pour alimenter le coût de ces gros travaux. « Faire la promotion d’un tel patrimoine culturel, créer des évènements musicaux, faire connaître cet orgue romantique et ses sonorités fabuleuses, remettre au goût du jour un répertoire assez méconnu du XIXème siècle, tout cela valait bien que l’Association « Tutti orgues et musiques en pays roussillonnais » se lance dans cette magnifique aventure humaine. »

A quand le premier festival ?

Claire Mollien

Maison paroissiale

4 rue Bayard

38550 Le Péage de Roussillon

www.orgue-peage-de roussillon.weebly.com

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Quand les loisirs, la culture se vivent en club associatif pour les jeunes dans la Loire

Tous les quinze jours, ils sont sur la brèche. D’un même élan, les neuf animateurs bénévoles s’organisent, se regroupent, forment une bulle rassurante pleine de vie pour accompagner les enfants trisomiques et déficients intellectuels. Un réel engagement, une empathie exceptionnelle les animent. Durant cette période qui leur est consacrée, les parents se reposent sur eux, respirent, sont soulagés du poids et de la charge des années où les soucis ont mobilisé leur attention et tout leur amour.

Sous couvert de l’ADAPEI42, la vie associative prend alors toute sa dimension. Indépendamment de la part qui revient à cet organisme et ses filières de gestion d’établissements, les structures associatives se répartissent sur le département de la façon suivante : quatre secteurs de clubs loisir orchestrent cette part essentielle et si nécessaire : St Etienne-Ondaine, Roanne, Forez-Montbrison et la section qui nous intéresse, Gier Pilat.

André Jurine, Président de la Section Rive de Gier Pilat, et son équipe, n’ont de cesse d’alimenter cette section d’activités culturelles et sportives diverses. Environ 35 jeunes, par groupe de 18 ou de 23 en fonction du mode de transport, bénéficient de toutes ces attentions. Mais comment organiser de telles sorties, de telles animations sans des accompagnants. Le bénévolat prend alors toute sa force. Deux éléments permettent à cette section de fonctionner : un financement par la générosité des donateurs et une aide bénévole pour l’encadrement. Mais cela ne suffit pas. Les voilà obligés de se rapprocher d’organisateurs de spectacles, d’artistes afin d’obtenir une dotation financière participative pour leurs actions. Les spectacles, repas dansants à raison de trois ou quatre dans l’année et même un week-end de la voyance en novembre de l’année écoulée auront été leurs modes de fonctionnement pour récupérer des deniers. Les 3.400 adhérents de la Loire payent une cotisation. Mais ces structures de vie associative ne peuvent compter sur aucunes subventions comme celles allouées aux divers établissements de l’Adapei comme l’Esat, L’Ime, Impro, Mapha et les foyers. Les handicaps sont parfois lourds. Mais pour les enfants qui suivent en centres une scolarité, qui évoluent sous le regard de l’Institut Médical Educatif, les animations toutes les quinzaines soulagent tout le monde.

« Les territoires doivent sans cesse être en reconquête. La zone du Parc du Pilat par exemple est à reprendre complètement. Nous cherchons du reste des bénévoles pour nous aider à structurer des animations, des sorties, des organisations. Sans eux, rien n’est vraiment possible. Nous cherchons par ailleurs un lieu, un local et espérons que la Communauté de Commune entendra notre appel. Sur Pélussin, nous aimerions pouvoir nous poser afin de mieux centraliser les actions et fédérer les bonnes volontés. Par ailleurs, lorsque nous organisons la vente de brioches pour engranger des recettes pour l’association, nous avons besoin de bénévoles pour les vendre en magasin, en moyennes surfaces. Nous avons réalisé cette opération en octobre l’année dernière. Cette opération a été très bien accueillie et nous souhaitons la renouveler. La stratégie consiste donc bien à trouver des bénévoles, à équilibrer les comptes, à moderniser le club loisir pour créer des sorties plus élaborées. Nous aimerions par exemple mettre en place des visites de vignobles, emmener les enfants voir du cinéma 3D, etc. Mais pour y parvenir 10.000 euros de budget seraient nécessaires. Nous avons des charges fixes qui nous grèvent nos comptes. Et puis, nous avons de grosses sorties comme trois jours à Cassis. Il nous faut des accompagnants. Pour eux, nous prenons en charge leurs participations, c’est bien normal. Si nous pouvions travailler en bonne intelligence avec les autres sections, tout le monde serait gagnant ».

L’appel a été entendu et retranscrit. Nul doute qu’il fera echo.

Claire Mollien

http://www.adapei42.org/loisirs-sports-et-culture

Secteur Vallée du Gier4, place de la Halle / 42400 Saint-ChamondTél. 04 77 22 18 19

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Engranger des fonds pour mieux les reverser

Educateur de profession, Clément Dumont en a fait une véritable profession de foi. Il connaît bien le sujet. Il n’ignore pas la difficulté qu’il y a à sortir la tête hors de l’eau, à oublier les difficultés quotidiennes, à se changer les idées, à rire tout simplement. La situation de handicap ne laisse que peu de place à la distraction pour se soulager, se détendre. L’association Zicomatic s’est donnée pour objectif, sur les départements de la Savoie et Haute-Savoie mais pas seulement, d’apporter de ce bonheur si rare au travers de la musique et de la culture. C’est la joie de vivre, la chaleur humaine, la solidarité qui sont les véritables moteurs de ces 4 membres du bureau associatif, de ses 20 bénévoles actifs et 70 adhérents. C’est au sein d’un foyer que Clément Dumont a ressenti ces besoins culturels. Il en a fait son art de vivre en ralliant l’utile à l’agréable.

« Les budgets sont de plus serrés dans les foyers d’accueil. La part consacrée aux animations devient le parent pauvre alors que c’est précisément dans le quotidien que le poids se fait ressentir. Alors créer des spectacles, organiser toute la logistique, cela nécessiterait un poste à temps plein. Un éducateur remplit une part de cette mission mais seul il n’est rien. Sans moyens financiers, rien ne peut se faire car tout a un prix. Celui de la solidarité passe par la collecte de fonds et la recherche de partenaires. Un exemple : pour le Cirque Colporteur de Rêves le spectacle a coûté entre 700 et 800 euros et l’ensemble du projet 5.000 euros. Pour faire connaître notre groupe de musique, qui s’est constitué dans le temps et la notoriété, nous sommes passés par le prix du Lauréat 2010 des Trophées de Savoir dans la catégorie solidarité « offrir du bonheur aux personnes en situation de handicap ». Ce prix qui fut remis lors de cet évènement au Phare de Chambéry en présence de 4.000 personnes. Ce fut un énorme projecteur pour notre groupe. Nous sommes reconnus pour nos manifestations car nous faisons communier tous ensembles les personnes atteintes d’un handicap et celles qui ne le sont pas. Cette normalisation des relations et des échanges porte une vraie parole pour démystifier ces situations particulières de santé et communiquer ainsi de manière très positive. Depuis notre petite troupe, où je jouais de la guitare en 2006, nous avons dû nous enquérir d’une sono et d’autres instruments. Tout cela a un prix. Les mécènes, les sponsors se font de plus en plus rares. Au travers de nos manifestations de Pop Rock, de chansons françaises de compositions, nous abordons les foyers, les maisons de retraite avec un joli répertoire varié et diversifié. Les trois moyens qui nous sont nécessaires : communiquer positivement sur le handicap, intervenir dans les foyers et autres structures d’accueil, financier des projets culturels, du matériel, de la logistique pour mener à bien nos évènements. A l’image de ce que nous avons vécu le 24 novembre 2012, nous aimerions étendre nos actions sur les autres départements comme l’on fait les 600 personnes qui sont venues de toutes les contrées alentours. Le « Reg’arts2 » a eu un franc succès. Le samedi 13 octobre 2013 nous réitérons à l’espace Jean-Blanc de La Ravoire. Et là, les besoins se sont fait sentir d’où notre appel de générosité. Ce type de concert ne s’improvise pas et le matériel est indispensable pour mener à bien cette manifestation. Notre équipe de bénévoles est motivée mais elle le serait bien plus encore si nous pouvions passer à la vitesse supérieure pour toucher encore plus de foyers et redonner ainsi, sous forme de notes de musique, tous les dons que nous aurons reçus. »

Alors, l’appel est clair : un petit geste individuel pour profiter à tous et aborder ensemble avec le sourire la fête de la musique le 13 octobre prochain.

Claire Mollien

Clément DumonPrésident de l’association zicomatic0664166777

Www.zicomatic.net

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LA DYNAMIQUE ASSOCIATIVE AU SERVICE DE LA POLYVALENCE DES METIERS

En Isère, dans les années 1995, à l’initiative de Claudine SAINT-ROCH, une association a vu le jour à destination d’un nombreux public de professionnels sédentaires ou presque. Le Club Privilège de Lyon aura marqué le point de départ de cette grande aventure humaine. Les métiers évoluent. Les missions des secrétaires et assistantes n’ont cessé de se modifier, de s’élargir puis de se restreindre avec l’avancée des technologies informatiques. Pour être en phase avec des savoir-faire de plus en plus polyvalents, la nécessité de se rapprocher, de comprendre, de s’informer, de se former, de s’adapter, de se regrouper pour mieux développer les nouvelles compétences, devient alors la base fondatrice de cette association départementale.

C’est bien connu : l’union fait la force. Le 21 février 2013, « C’A.Dir » se rallie officiellement à la structure nationale « FFMAS ». Il convient de lire dans ces sigles « Club des assistantes et secrétaire de direction ». Pour mieux réfléchir, agir sur l’avenir de ces métiers, la Présidente Sylvia RIONDET-DELION est nommée Vice-Présidente de la Fédération Française des Métiers de l’Assistanat et du Secrétariat. Ainsi, cette nomination enrôle avec elle la structure iséroise qui se voit rebaptisée par la même occasion. L’initiative décuple alors les champs d’investigation, les partenariats, les évènements.

Myriam HADOUI, Secrétaire Adjointe en charge de la communication pour la FFMAS Isère témoigne :  « L’Association déploie une réelle énergie à trouver des solutions pour rompre la solitude, pour alimenter le réseau d’informations pratiques, utiles, fédératrices. A ce jour, notre association compte 90 membres. Sur tout le territoire national, ce sont 16 associations qui regroupent plus de 650 adhérents. Les personnes, hommes inclus, répondent à divers statuts : salariés, entrepreneurs, demandeurs d’emploi. Notre cotisation annuelle tient compte de ces particularismes. Bien sûr, des ateliers comme « TOP ENERGIE 38 » mettent l’accent sur des fondamentaux comme les CV, les lettres de motivation. Nous attachons beaucoup d’importance à la fraternité d’où les partenariats avec d’autres associations et structures. Amplifier ces métiers vers l’international nous obligeait à travailler sur des rapprochements pour l’organisation de soirées à thèmes du type « France/U.S.  Régulièrement, notre Présidente participe à l’Observatoire National, à des réunions pour se préparer à ces métiers et missions de demain. Les tâches sont variées : de la production de duplications en passant par l’accueil, du standard aux appels téléphoniques, de l’organisation des salles de réunion à la prise de notes, de la dactylographie au classement, la liste des fonctions est aussi large que les missions sont nombreuses. Aujourd’hui, les contraintes, les freins, les difficultés nous font repenser ces activités autrement. »

FFMAS Isère ouvre très largement l’association à tous ces corps de métier où la polyvalence est la reine absolue. Plus les adhérents rejoignent cette structure, plus il devient possible d’œuvrer à la mise en place des manifestations mensuelles. Comme pour toute association, l’apport de nouveaux bénévoles fait avancer la communauté et l’enrichit de nouvelles expériences, de savoir-faire. L’esprit « réseau » règne en maître et la chaîne de la solidarité s’organise.

L’objectif que c’est fixé la FFMAS Isère repose donc bien, comme le précise Myriam HADOUI, sur « une communication plus large, ouverte sur les réseaux sociaux professionnels, vers des profils de postes plus segmentés de par l’éclatement des nouvelles technologies. Le public ne se restreint pas aux secrétaires et aux assistantes. Toute une corporation de savoir faire intègre aujourd’hui les télésecrétaires, les plateformes téléphoniques, etc. ». Il est certain que plus de bonnes volontés s’investissent dans l’organisation des conférences, des ateliers, des séminaires, des rencontres, de toutes les manifestations FFMAS et plus le corporatisme s’amplifie.

Misons donc sur la vocation en mouvement de cette structure nationale magnifiquement représentée en Isère.

Claire Mollien

Le site www.ffmasisere.com

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KIWI ORGANISATION ASSOCIATES

Voici le portrait inédit d’une association hors du commun. « Sortir les enfants du milieu hospitalier » : presque comme un cri ! Pas d’adhésion. Des partenariats, des parrains, une organisation avec des sociétés parties prenantes de ses enjeux, de ses projets. Comme pour toutes associations, Kiwi Organisation a besoin de fonds, de moyens. La Société Faure facilite les déplacements des petits protégés. Mais qui sont-ils ?

Les enfants sont âgés de 6 à 18 ans en moyenne. En fonction de leurs pathologies, des prescriptions et avis médicaux, ils participent, sont acteurs de leur vie en dehors des soins, examens, interventions hospitalières. Certains subissent des traitements longue durée tout au long de l’année. A tout âge, rien n’est vraiment facile à vivre. Mais pour des jeunes qui voient leur enfance perturbée, troublée, amputée par ces contraintes indispensables pour leur vie, leur survie, leur bien être, Kiwi Organisation est là, prévenante et attentive. Les parents savent que leurs enfants sont ainsi magnifiquement encadrés, aidés pour leur bien être avec la bénédiction de leur mission hospitalière.

Ainsi, par exemple, pour des enfants frappés de diabète, une éducation alimentaire leur est proposée. Comment résister alors aux bons conseils culinaires d’Anne-Sophie Pic quand il s’agit de travailler avec elle en Atelier aux « produits de la mer » à Valence, au sein de son restaurant ? 12 enfants ont entouré avec un réel bonheur la reine incontestée des mets fins.

Mais comment faire pour déplacer ces enfants, pour les mener vers des manifestations, des concerts sans des ressources financières suffisantes ? La recherche de partenaires devient une constante : bien plus que les dons, les aides en nature permettent d’offrir une réelle diversité d’activités, d’animations. Par exemple, si un industriel acceptait de s’investir dans la mascotte « Kiwi », de l’usiner pour permettre sa vente, les gains générés, l’image diffusée, favoriseraient grandement l’étendue d’une notoriété qui ne demande qu’à s’amplifier. L’association a une nécessité de fonctionnement de 6.000 euros minimum. Certains coups de cœur solidaires, comme la conférence payante de Jacques Salomé (dont une partie a alimenté l’association pour ses œuvres) sont rares. Lorsque l’on sait que tous ces enfants sont sans frontière, sans distinction de race, d’origine, de milieu social, qu’ils sont les seuls bénéficiaires de toutes ces actions, donner un réel coup de pouce à Kiwi Organisation permettrait à l’association de se rapprocher d’autres enfants avec d’autres centres hospitaliers (hospices civiles de Lyon au nombre de 3 à ce jour).

Philippe Bonhomme en service pédiatrique, Anna Papazian et Catherine Thomas et les 17 personnes qui les entourent s’investissent à corps perdu, passionnément pour cette association humaine et solidaire depuis le 8 mai 2010. Les professionnels de l’enfance sont les seuls intervenants avec lesquels l’Association fonctionne. Cette spécificité interdit l’intervention de bénévoles comme cela se passe traditionnellement dans d’autres structures associatives. Le cadre est précis, l’exigence est réelle.

Si d’autres manifestations, évènements, conférences, spectacles pouvaient dédier une partie des gains au profit de Kiwi Organisation, cela permettrait à l’Association de développer ses actions auprès d’autres professionnels œuvrant sur d’autres établissements hospitaliers. La modification du site internet de Kiwi Organisation à elle seule représente la modique somme de 5.000 euros. La conception et la mise en vente d’un livre de recettes permettrait un apport financier à profit de l’association.

Le hasard de la vie devient passion : Catherine Thomas, l’interlocutrice de cette interview ainsi qu’Anna Papazian, apportent sans limite leur pierre à l’édifice. A la tête d’une telle structure reconnue par bien des professionnels de la santé et pas seulement, elles rêvent debout d’une plus grande reconnaissance à l’image de ces maladies qui ternissent la jeunesse de tous des enfants frappés par le mauvais sort. Au total, ce sont actuellement 38 enfants qui bénéficient sur Lyon, Valence et bientôt Saint-Etienne de toutes ces attentions. Seront-ils plus nombreux demain ? Les partenariats à trouver vont en décider.

Claire Mollien

L’équipe Kiwi

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www.kiwi-organisation.org

Adresse postale :

1200 chemin de la Carra – 38780 Pont-Evèque